Je suis une victime du marketing. Ce sont les jolies couvertures des éditions Points qui m'ont fait choisir ce livre. Et la préface de Bobin. Mais c'est aussi une jolie découverte que cet ouvrage d'Ivy Edelstein. C'est un livre hommage à un père disparu. Un père trop sensible, trop fragile pour ce monde. Un père qui a préféré se retirer.
Ce sont des mots à ce père, des souvenirs de ce père, des mots à cet enfant seul, devenu soudain "l'homme de la maison". Ce sont des phrases ciselées, les mots d'un chagrin apprivoisé, et d'un geste toujours incompris. Est-ce une oeuvre de "développement personnel" ? Je n'en suis pas sûre. Pas de conseils, pas de réconfort dans cette approche de la mort. Une histoire personnelle, un bout de vie et d'amour...
"Ma fille me lance, haute comme quelques pommes : "Je sais pourquoi il est mort ton papa. Il est mort parce qu'il ne savait plus vivre"
"En serrant sa veste de costume contre moi et cette odeur d'un papa qu'on aime tant, cette pensée me saisit : il a eu une vie sans rien mon père, une vie juste avec une suite de petits événements. Et je ne sais que faire de ce que je ressens"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour laisser un petit mot, donner votre avis et poser des questions, c'est ici !