Tous les bouquins qui trainent dans ma PAL ne sont pas forcément des bonnes surprises, des pépites restées enfouies sous d'autres pépites. C'est par exemple le cas de ce titre de Lieve Joris. Je suis complétement passée à côté de ce roman.
Deux copines, Lieve et Hala, qui se sont connues pendant une conférence à Bagdad vont se redécouvrir dix ans plus tard. Bien des choses ont changé depuis l’élection de Hafez al-Assad. Et la première guerre du golfe est passée par là. Ahmed, l'époux de Hala, est en prison depuis des années. On se méfie de tout et de tous. La vie de famille est omniprésente, voire étouffante. Lieve a du mal à savoir ce qu'elle fait là, ce qu'elle cherche dans les rues, près des plages ou dans les sables de Damas, Alep, Latakieh, Palmyre...
Elle nous livre donc des conversations familiales et les rites propres à la maison de Hala, les liens avec sa famille. C'est un positionnement curieux car il n'y a aucune chaleur dans cette amitié et il n'y a rien non plus de journalistique dans la description de ce qui se passe. C'est un entre deux pas très confortable pour la lectrice que je suis. Je n'ai jamais pu rentrer réellement dans l'ouvrage. Dommage car cela aura pu être un témoignage intéressant de ce qu'était alors la Syrie.
J'ai lu des livres dans le style dont tu parles, qui se passaient également dans cette partie du monde... Cela dit, il faut quand même que cela apporte au lecteur, qu'il se passe quelque chose. Je comprends ta déception.
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