mardi 8 septembre 2020

Nos richesses

Je ressors de cet ouvrage de Kaouther Adami très déçue. Vous connaissez mon goût pour les livres, les livres qui parlent de livres, les livres qui parlent d'auteurs, les livres qui parlent de libraires, les livres qui parlent de bibliothèques. Eh bien, ce livre était tout cela. Mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans, du début à la fin. 

2bis, rue Hamani. Une adresse mythique, celle d'une librairie tenue par Edmond Charlot. Vous ne le connaissez pas ? Moi j'ignorais aussi son existence. C'est un passionné des livres et de l'écriture méditerranéenne. C'est lui qui publie Révolte dans les Asturies de Camus - que je n'avais pas lu avant et qui m'a donné envie de le lire, mais c'est une autre histoire et un autre billet. 
Éditeur et libraire, on suit ses rencontres, ses joies de publier de beaux livres, ses questions sur une Algérie qui bouge. Il s'installe à Paris, il s'associe, il fonde des revues, il se ruine, il continue d'aimer les livres et la Méditerranée. 
En parallèle, de nos jours, Ryad débarque à Alger pour vider le local de de la librairie, fermée et rachetée par un marchand de beignets. On le voit mettre les livres dehors, nettoyer, se prendre d'amitié pour Abdallah, qui a travaillé dans ces lieux.

Drôle de roman, dont les deux temps et voix n'apportent pas grand chose. Des personnages finalement peu attachants, peu incarnés. Une petite et une grande histoire qui se chevauchent mal. Dommage car le postulat initial était très intéressant. Une rencontre ratée.


2 commentaires:

  1. Je l'ai terminé dans le même état d'esprit que toi.

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  2. Je pense que j'ai aimé davantage que toi. J'en garde plutôt un bon souvenir.

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