lundi 6 octobre 2008

La chanson de Charles Quint


Soïwatter signalait récemment que ce livre d'Orsenna avait peu fait parler de lui. J'en avais lu un billet chez Laurent qui m'avait bien tentée. Et puis maman m'a assuré que je ne serais pas déçue. Alors ce week end, j'ai dévoré ce court opus.
Il était une fois deux frères dont les parents écoutaient des chansons françaises pour ne pas entendre le silence qui s'installait entre eux. L'aîné en conçut un amour de l'éphémère, un goût de touche à tout, une soif de changement. Le cadet préféra la stabilité d'un seul métier et surtout d'un amour unique. L'aîné était un peu jaloux de son cadet et réciproquement. Tous deux avaient développé un amour des mots : le premier écrivait, le second écoutait les maux des hommes.
L'aîné a aimé beaucoup de femmes, a cru en de nombreuses passions. Toutes semblaient creuses devant l'amour unique de son frère. Jusqu'au jour où il a rencontré son "soleil". Cette belle tant aimée est un amour durable. Hélas dans chaque conte, la sorcière ou le dragon ne tardent à se manifester, le soleil est éclipsé par une maladie rampante et fourbe. Commence la quête de cette amour. Malgré la mort.
Histoire d'amour et de fraternité, voilà un livre très touchant, intime, que nous offre Orsenna.

7 commentaires:

  1. C'est alléchant d'autant plus que j'aime beaucoup l'écriture d'Orsenna (il y a toujours beaucoup de poésie dans ses mots).

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  2. Bonjour, le tableau est de Rothko non ?
    bonne journée
    claude

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  3. Oui, c'est Rothko :) Et l'écriture d'Orsenna est un plaisir !

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  4. Si en plus il t'était conseillé par ta maman :)

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  5. Merci de ta visite, je ne connaissais pas ce titre , je le note.

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  6. Laurent, oui :) maman est souvent de bon conseil :)
    Philo : Bonne lecture alors :)

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