Et encore Calvino ! Je l'adore cet auteur.
Marcovaldo est père de famille, manœuvre, époux d'une femme acariâtre mais prompt à s'émerveiller.
Calvino utilise une fois encore de courts chapitres pour conter de courtes anecdotes, des historiettes, des fables intrigantes.
Le cadre en est urbain, la ville est au cœur de ce livre comme un endroit gris, pollué, triste. Heureusement, certains événements viennent la transfigurer, la nature s'introduit subrepticement. Il peut s'agir de champignons, de poissons ou de lapins : tous sont des représentants du monde "sauvage" abimé par la cité ; les consommer est d'un danger extrême et ce qui au premier abord semblait naturel se révèle toxique. Le climat change aussi : le brouillard, la neige transforment le monde en un univers dont les secrets restent à percer. D'ailleurs, chaque chapitre est lié à une saison, saison qu'on devine quant elle n'est pas au coeur de l'intrigue. Chez Marcovaldo, les jours se suivent et se distinguent. Ils sont souvent fantastiques et fantaisistes. Et ses enfants participent à cette atmosphère étonnantes par leurs jeux et inventions.
Je dois absolument lire cet auteur, ton article me le fait rappellé^!j'ai déjà noté certains titres mais pas celui-là bon je le note aussi....
RépondreSupprimerJ'avais lu ce livre il y a trèèèès longtemps (en cinquième ou quatrième je crois), et j'avais oublié ... Depuis, j'ai lu d'autres œuvres de Calvino et je meurs d'envie de relire "Marcovaldo", seulement j'ai un peu de mal à le trouver. Ce petit article m'a donné envie de relancer mes recherches, et le nom de Calvino clignote à nouveau dans un petit coin de ma tête. ;)
RépondreSupprimerj'ai bien aimé ce livre... au college... c'est loin!
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