Voilà une autobiographie passionnante !
Cellini est, pour ceux qui ne connaissent pas, un orfèvre de génie. Au service des puissants du XVIe siècle, qu'il s'agisse des différents papes, ducs italiens ou même de François Ier, il réalise des objets magnifiques. On ne connait plus guère que la fameuse salière de François Ier (conservée à Vienne et ici même pour votre plus grand plaisir), la nymphe de Fontainebleau, le Persée... hélas ! Car si l'on en croit l'auteur chaque commande réalisée est une merveille. Cette autobiographie ne lésine pas sur l'auto flatterie, la suffisance et l'orgueil. C'est d'ailleurs très drôle ! Les superlatifs abondent.
Et notre Cellini est aussi un grand voyageur, il passe de cour en cour. Il faut dire qu'il se brouille facilement, sort son épée promptement, c'est un esprit belliqueux. C'est assez amusant de le voir se dépatouiller avec les jaloux et se vanter de ses succès.
Bref, une lecture très rocambolesque, qui renseigne à la fois sur les déplacements incessants des artistes, le tempérament du pieux mais violent sculpteur et sur ses créations dont on n'a rarement gardé trace. Et puis pour des expressions comme "mis en capilotade" et "rapetassé", il vaut le coup !
Cellini est, pour ceux qui ne connaissent pas, un orfèvre de génie. Au service des puissants du XVIe siècle, qu'il s'agisse des différents papes, ducs italiens ou même de François Ier, il réalise des objets magnifiques. On ne connait plus guère que la fameuse salière de François Ier (conservée à Vienne et ici même pour votre plus grand plaisir), la nymphe de Fontainebleau, le Persée... hélas ! Car si l'on en croit l'auteur chaque commande réalisée est une merveille. Cette autobiographie ne lésine pas sur l'auto flatterie, la suffisance et l'orgueil. C'est d'ailleurs très drôle ! Les superlatifs abondent.
Et notre Cellini est aussi un grand voyageur, il passe de cour en cour. Il faut dire qu'il se brouille facilement, sort son épée promptement, c'est un esprit belliqueux. C'est assez amusant de le voir se dépatouiller avec les jaloux et se vanter de ses succès.
Bref, une lecture très rocambolesque, qui renseigne à la fois sur les déplacements incessants des artistes, le tempérament du pieux mais violent sculpteur et sur ses créations dont on n'a rarement gardé trace. Et puis pour des expressions comme "mis en capilotade" et "rapetassé", il vaut le coup !
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