Comme souvent avec Ferney, je suis sous le charme. Ces portraits de femmes, ces générations qui enfantent et aiment leur progéniture, leurs époux, leurs taches quotidiennes, sont à la fois tendres et forts.
Tout commence avec Valentine au début du siècle. Épouse et mère, elle perd à la fois ses enfants et son mari. Mais les enfants qui n'ont pas péri restent son soutien, sa raison de vivre. Mathilde et Henri lui succèdent. Les enfants se multiplient dans les jupons. Ils sont évoquées rapidement car c'est bien plus la figure de la mère qui est mise en exergue ici. Gabrielle et Charles, leurs amis les plus proches, vivent aussi entourés d'enfants. Gabrielle la discrète à coté de Mathilde, plus exubérante.
Et le siècle avance, moissonnant les vies. Les uns disparaissent par égoïsme, d'autres par générosité. Peut-on parler du sacrifice de ces femmes ? J'y vois plutôt le carcan d'une époque et l'amour fou qui donne envie de multiplier. Font-elles de bons ou de mauvais choix ? Elles réalisent ce qui leur semble juste, ce qui leur parait bon, ce qui se fait, acceptant les hasards et le destin.
Porté par une plume classique, ce roman est une courte saga familiale qui fait la part belle aux dames !
Moi aussi j'aime bien Alice Ferney, et celui-ci m'avait vraiment plu.
RépondreSupprimerAlice Ferney fait partie de mes auteurs favoris. Ce livre à l'air d'être passionnant.
RépondreSupprimerTrès chouette, je le recommande ! Et qui se lit vite.
RépondreSupprimerMon premier Ferney et un immense coup de coeur !
RépondreSupprimerChic !
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