Pour poursuivre avec ma découverte de Silhol, rester un peu plus dans l'ambiance et en compagnie de Finstern, j'ai aussi lu cet opus. On y retrouve notre narrateur, Kélis Demi-Coeur.
Avant de parler du contenu écrit, disposé en cinq actes, je voulais vous parler des illustrations. Des photographies ornent ce recueil, régulièrement. Et c'est un beau repos pour les yeux et un bel espace à imaginer. Une attention de plus à la perfection de l'objet. Cette attention qui fait également la langue pure et cristalline, précise et précieuse. Voilà, l'image et le texte forment une belle harmonie.
Mais de quoi est-il question ?
Ces contes et ces poèmes nous informent un peu plus sur le monde du roman La sèvre et le givre ainsi que sur La glace et la nuit. Ce sont des contes qui viennent comme autant d'illustrations d'un monde que l'on sait complexe, qui éclaire les relations entre les cours d'Ombre, de Crépuscule et de Lumière. Les fameuses trois Clartés. Ces récits permettent également de mieux découvrir des personnages que l'on connaissait mal : Titania par exemple.
Parmi les nouveaux contes découverts, je dois avouer que l'interprétation de la nef des fous est certainement celle qui m'a le plus marquée. Angoissante, effrayante, étonnante mais logique.
Peut-être pas le livre le plus indispensable de Léa Silhol mais une bonne façon de patienter avant la suite de La glace et la nuit.
Suite après laquelle je soupire... Je me demande si je ne vais pas relire La sève et le givre en attendant.
RépondreSupprimerJe comprends... Et visiblement, la suite se fait attendre !
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