Je ne sais plus bien où j'ai entendu parler de ce titre de Kit Pearson mais j'ai bien fait de suivre ce conseil lecture.
Sans être exceptionnel, ce roman est à la fois un bon divertissement et une mise en garde pour son lecteur. Il rappelle la difficulté d'être un adolescent, le danger de certains jeux, la limite entre imaginaire et folie etc.
L’héroïne de ce livre, c'est Corrie Bell. Troisième d'une famille de six enfants, elle est en primaire. Sébastien et Rose sont ses aînés, ils sont au collège. Orly, Juliette et Harry sont plus jeunes. Toute cette belle famille s'élève plus ou moins seule depuis la mort de la maman. Et le père ? Universitaire très pris, perdu dans sa propre douleur, il néglige sa famille. Une bonne est présente tous les jours mais elle est plus une contrainte qu'une aide.
En bref, la vie n'est pas très marrante pour les Bell.
Méredith, l'amie de Corrie, va venir bouleverser le rythme de la demoiselle : elle lui fait prendre conscience de certaines absurdités, des qualités et des défauts de cette vie sans adulte. Elle la questionne sur le sens de "grandir" et d'adolescence.
Et surtout, elle va vouloir imiter les jeux familiaux de Corrie.
Les frères et soeurs incarnent les chevaliers de la table ronde. Sébastien est Lancelot, Corrie incarne Gareth tandis que Rose imite Gauvain. Sébastien mène ses cadets dans des aventures médiévales, s'appuyant sur les textes. Il fait évoluer chacun, par des défis, des aventures, jusqu'au rang de chevalier.
Mais cette façon qu'à Sébastien de tout ramener à la chevalerie ne cache-t-elle pas quelque chose ? A mesure qu'il grandit, cette attitude étonne de plus en plus.
On découvre un mal être adolescent à travers les yeux d'une enfant, les extrémités d'une dépression passée inaperçue. Et le contexte chevaleresque n'est pas pour déplaire. Le tout mâtiné d'Amérique sixties...
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