vendredi 17 janvier 2014

Gabriel Lambert ou le bagnard de l'opéra

Vous me connaissez, quand j'ai le malheur de croiser un Dumas, il ne fait généralement pas long feu. 

A Toulon, le narrateur, Dumas, repère un forçat dont la figure ne lui est pas étrangère. Pourtant, impossible de retrouver où il a bien pu le rencontrer. Cet homme, qui le reconnait aussi, est Gabriel Lambert, connu à Paris sous le nom d'Henry de Faverne. Le narrateur se souvient d'un duel confrontant un ami et ce Henry. Il enquête donc, notamment auprès du médecin qui a soigné le duelliste blessé, et se retrouve à nous conter toute l'histoire du bagnard. Et l'on découvre que Henry/Gabriel n'est pas quelqu'un de très fréquentable et surtout qu'il est très lâche. 

Dumas, qui manie délicieusement le récit imbriqué et la mise en abyme multiple dans ce livre, dresse le portrait d'un anti-héros. Il sait en faire le personnage le plus antipathique qui soit, sans nuire pour autant à l'intérêt du roman. Au delà de l'histoire personnelle de Gabriel, Dumas nous dévoile une société en pleine mutation, où la peine de mort recule, où les nouveaux riches fourmillent et où l'éducation n'est plus ce qu'elle était ! 


4 commentaires:

  1. un dumas que je ne connais pas, il faudrait que je me replonge dans cet auteur!

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    1. C'est un petit dumas un peu oublié d'après ce que disait la préface.

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  2. Je n'en avais jamais entendu parler non plus. Ton résumé me fait dire qu'en effet c'est bien du Dumas! A lire par conséquent!

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    1. Ce n'est pas non plus une lecture obligatoire ;) Mais il est sympa ! Et c'est un format plus pratique dans les transports que le comte de Monte-Cristo !

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