jeudi 29 septembre 2016

The Pupil

Une dernière nouvelle de Henry James pour terminer la vague de classiques américains. Je crois que P.K. Dick et Charlotte Perkins Gilman, ce sera pour plus tard car je ne terminerai pas mes lectures ce mois-ci.

Dans cette nouvelle qui traite de l'enfance dans un contexte hostile, on reste dans la veine de Maisie
Pemberton entre dans la famille Moreen comme professeur du plus jeune garçon, Morgan. Il est un peu inquiet car la question des gages n'a pas été évoquée. Timide, il n'ose pas aborder le sujet. Mais quelques sous offerts gracieusement et le train de vie de la maison le rassurent. Ce n'est que lorsqu'il voit toute la famille, et lui avec, fuir pour un lieu lointain, changer sans cesse de style de vie et d'entourage, qu'il comprend qu'il est coincé dans un nid d'aventuriers sans le sou... Et sans morale. 
Et faible de caractère comme il est, notre jeune homme a bien du mal à tenter d'imposer des conditions. Sans compter qu'il est très attaché à son jeune pupille et que les parents en profitent. 


Une nouvelle où l'enfant, encore une fois, est plus malin qu'il ne semble et où les parents sont un contre-exemple de moralité et de maturité. Plus tragique que Maisie, cette nouvelle est aussi ambiguë sur les relations qui se tissent entre tuteur et pupille...

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