Voici une nouvelle très chouette de Henry James qui se déroule dans le nouveau monde. Mrs Willoughby, veuve, élève seule ses trois enfants, Bernard, Viola et Perdita. Comme il est fort commun en cette Amérique fort jeune, les garçons sont envoyés en Angleterre pour étudier. Bernard part donc quelques années avant de revenir accompagné d'un de ses amis, Arthur Lloyd, qui souhaite investir au Massachusetts.
Bien entendu, Viola et Perdita s'attachent au nouveau venu et attendent, l'une comme l'autre, qu'Arthur fasse son choix entre les deux soeurs. C'est un moment intéressant que celui où les soeurs se guettent mutuellement, se méfient... Jusqu'au moment du choix qui fait éclater une amère jalousie (non, je ne dirais pas qui est choisie).
Mais le bonheur de l'heureuse élue est de courte durée car elle meurt en couche. Là, on se souvient des paroles de la jalouse, qui résonnent comme une malédiction.
Et les vêtements du titre ? Il s'agit de ceux de la mariée qui fait jurer à son époux de les conserver pour sa fille.
Une nouvelle psychologique très bien rythmée, où les caractères contrastés des deux soeurs sont, en peu de mots, mis en valeur. La petite touche en plus, c'est sa fin fantastique, qui fait revoir les événements précédents à une autre lumière.
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