Yes, les sorties de PAL se poursuivent avec ce roman de François Dupeyron, présent dans depuis des années sur mon chevet et dévoré en une soirée.
Connaissez-vous Gustave Courbet, ce peintre vivant et gouailleur ? Ce roman est l'occasion de le rencontrer, au soir de sa vie, alors qu'il s’émeut de la ressemblance d'une prostituée avec sa belle irlandaise, Jo. Et il plonge dans ses souvenirs, ceux de son amour pour la belle rousse, qu'il peint sous de nombreux angles, et qui l'a quitté il y a bien longtemps. C'est aussi un retour dans sa peinture, son musée Courbet, et surtout la Commune, ses amours avec Adèle et son engagement politique.
Bien sûr, c'est un homme fatigué, déçu et ruiné, encore un peu ivre de la veille qui nous parle. Un homme mis en prison pour avoir demandé la démolition de la colonne Vendôme qu'il doit désormais rembourser. Un exilé qui n'arrive plus à peindre. Un petit garçon qui cherche toujours l'approbation de son père ou du moins un peu de tendresse. C'est cette variété que nous offre ce livre, sous le rythme rapide et argotique de Courbet. Ce n'est pas vraiment une biographie, ce n'est pas complètement romancé... à vous de voir !
J'ai aimé l'évocation de la Commune, les passages qui concernent la peinture. Le style n'est pas mon préféré mais j'ai réussi à m'y faire... Sympa pour ceux qui aiment ce peintre !
Intéressant oui !
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