Quelques suites du mois anglais avec ces nouvelles de Thomas Hardy, que je ne pense pas avoir lu depuis Tess. Dommage car le roman m'avait bien plu... Et plus que les quatre nouvelles de ce recueil. Toutes sont des histoires d'amour compliquées ou contrariées, souvent du côté des femmes, qui se prennent quand même pas mal la tête. Elles sont bien écrites et nous transportent dans une campagne anglaise en mutation, mieux reliée aux villes.
Le hussard mélancolique de la Légion germanique : Phyllis, une jolie jeune fille, est fiancée à Humphrey. C'est un peu son premier et seul contact avec le monde car elle vit avec son père dans un endroit très reculé. Quand un régiment arrive à proximité, tout change...
Le veto du fils : Sophy s'est mariée au dessus de sa condition, avec un pasteur, Mr Twycott. Fuyant le suicide" social à la campagne, le couple gagne Londres. Lorsque Sophy se retrouve veuve, Sam, un ancien amoureux, réapparaît aussi. Mais c'est sans compter sur la dureté de son fils...
Le violoneux des contredanses : Les pieds de Caroline ne peuvent s'arrêter de danser lorsque joue "Balai-à-franges". Ce violoneux la hante, au point qu'elle refuse son bon ami Ned. Quelques années plus tard, ils renouent.
Une femme d'imagination : Mrs Marchmill, en villégiature avec son mari et ses enfants, loue une maison habitée par Robert Trewe, un poète. Elle-même se dédie à la poésie et a vu ses écrits publiés auprès de ceux du jeune homme. Un intérêt presque obsessionnel s'empare de la jeune femme d'imagination.
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