Ma première lecture de Léo Perutz remonte... Je renoue avec lui avec cette seconde lecture qui me laisse un souvenir moins marquant que la première.
On y suit Vittorin, de retour du front russe, où il a été prisonnier. Avec d'autres, il jure de se venger d'un officier russe qui les a maltraités. Mais à mesure que s'éloigne l'ombre de la guerre, le groupe se défait et la vengeance s'éloigne. Seul Georg Vittorin s'acharne à vouloir poursuivre Selioukov. Abandonné des autres, en décalage avec sa famille, il quitte Vienne et son amie pour rejoindre la Russie où la guerre règne toujours. D'aventures en aventures, des rouges aux blancs, il passe dans tous les camps pour rechercher son bourreau. Et finit par faire le tour de l'Europe pour le retrouver.
Une histoire de vengeance qui finit mal, qui laisse un goût amer, mais portée par une plume sympathique, qui s'interroge sur ce temps de l'entre-deux-guerre. Tout le monde est en paix et pourtant, les balles sifflent toujours.
Pas très attirée, au vu de ton résumé. Cela me semble très austère.
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