J'ai découvert Tunstrom il y a plusieurs années. Un de ses romans avait était offert à maman qui avait abandonné. J'avais pour ma part beaucoup aimé. Cette nouvelle rencontre fut aussi belle que la première.
Tout s'ancre autour du traumatisme d'une famille. La figure maternelle, Solveig, a disparu prématurément, piétinée par son troupeau. Triste fin. Et souvenir récurrent pour les spectateurs du drame, son fils Sidner et son époux Aron. Chacun essaie de survivre avec ce vide au coeur. La petite dernière, Eva Liisa, tente de s'évader loin de leur tristesse. Quant à Victor, je vous laisse découvrir de qui il s'agit.
Cette histoire, c'est celle d'Aron qui cherche à retrouver Solveig, jusqu'à l'autre bout du monde, en correspondant avec une inconnue. C'est celle de Sidner et de Splendid, les inséparables qui ont toujours les idées les plus folles... jusqu'à la folie réelle. C'est un regard sur une communauté suédoise, ses habitudes, ses méfiances.
Ce qui est remarquable, c'est la musicalité de la langue, ses images, sa poésie. Qu'importe la narration parfois tant la langue est belle et riche. A contrario, cette langue est à apprivoiser, elle peut rebuter au premier abord mais sa qualité enchante !
je l'ai fini cette nuit. je pense comme toi que c'est un beau roman, émouvant et profond et que c'est une bien belle lecture à la vaille de Noël.
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu celui-ci mais comme j'ai adoré "Le buveur de lune", je suis tentée. Joyeuses Fêtes Praline!
RépondreSupprimerAnis et Karine : C'est un très beau roman. Le Buveur de lune est le livre qui m'a fait découvrir cet auteur.
RépondreSupprimerJoyeux Noël !
Pas très gai, non ?
RépondreSupprimerJe te souhaite une très joyeuse année 2012 !