Voilà un ouvrage de Jaroslav Hasek qui reposait tranquillement dans ma PAL et dont je ne connaissais pas grand chose. Il avait été offert à l'amoureux par des collègues slovaques qui lui avaient promis une bonne tranche de rigolade.
Chvéik, c'est un homme simple, débonnaire, naïf et débrouillard. Il vend des chiens de gouttière pour des chiens de race... Et a le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Notre histoire commence avec l'attentat contre François Joseph. Chvéik discute avec son voisin au bistrot le jour de l'attentat. Il sont envoyés tous les deux en prison parce que le portrait de l'archiduc n'est plus affiché dans le lieu. C'est un peu le leitmotiv de la vie de Chveik : passer d'une prison à une autre, être relaxé (pour stupidité) et être arrêté. Mais c'est rarement pour le motif le plus évident qu'il se fait taper sur les doigts. Et comme il joue à l'imbécile qui n'a pas de second degré (ou qu'il soit vraiment idiot, le doute demeure), il se sort de toutes les situations malgré les bêtises les plus crasses qu'il peut faire et de tous les excès qu'il peut avoir. Bref, c'est l'histoire de l'idiot du village, léger et optimiste, respectueux et poli, qui dénonce, l'air de rien, les absurdités de la guerre, du militarisme, du monde...
Un roman humoristique, qui manie le grotesque et le satirique avec doigté. Bref, ça détend !
J'ai dû lire ce roman pour l'un de mes cours à l'unif, il y environ 7 ans (ouch, ça fait mal) et j'aurais été incapable, aujourd'hui, de raconter de quoi il parlait.
RépondreSupprimerCurieusement, je ne me souviens pas qu'il m'avait paru drôle. Comme quoi, une petite piqûre de rappel, de temps en temps, ça fait du bien ! ;)
Il regorge d'ironie ! Et il t'avait plu à l'époque de sa lecture ?
SupprimerLu quand j'étais ado, j'en garde un bon souvenir.
RépondreSupprimerJe suis étonnée que ce roman ait déjà été tant lu :)
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