lundi 28 décembre 2015

Aristote, mon père

Pythias, fille d'Aristote, est élevée par son père comme un homme : elle lit et discute avec lui de ses écrits. En grandissant, sa présence est de moins en moins acceptée dans la société masculine d'Athènes et elle ne peut bientôt plus participer aux banquets qui faisaient le régal de son esprit philosophique. 

Chassée Athènes après la mort d'Alexandre, la famille d'Aristote retourne dans sa ville natale, Chalcis. Là, c'est un peu morne en plaine intellectuellement. Et Aristote n'est plus tout jeune... Pythias cherche sa voie à la mort de son père : prêtresse, prostituée, guérisseuse et sage femme, mendiante,... elle s'essaye à toutes les identités possibles alors que son peu de fortune fond. 
Femme de caractère et de ressources, ses choix ne cessent d'étonner le lecteur, voire de l'impatienter !
Et puis, le complexe d'Oedipe, ça va un peu mais quand ça dure, c'est un peu pénible.
Comme pour le tome précédent d'A. Lyon, qui parlait de la relation Alexandre/Aristote, je reste un peu sur ma faim. Je crois que j'attendais trop de ce roman.

"Un enfant est une ligne lancée à l'aveugle dans le futur, déclare-t-il. Comme une idée, ou un livre :qui sait où il retomberont, et ce qui naîtra d'eux ?"

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