Somoza continue de me séduire, sachez-le ! C'est peut être ce roman qui m'a le plus plu dans toutes mes lectures de cet auteur. Alors par contre, c'est sans aucun doute le plus gore. Mais le traitement du thème, littéraire, comme toujours, m'a fortement convaincue. Les muses sont au cœur de ce roman ainsi que la force des mots, des vers en particulier.
Rulfo est un poète espagnol, au chômage, dévasté par une histoire d'amour et, depuis peu, par des rêves atroces. Lorsqu'il découvre que ce rêve est lié à un assassinat réel et ignoble, il est irrémédiablement attiré vers la maison du crime. Sa précédente occupante a été torturée pendant des heures et a été finalement décapitée. Pourtant dans le rêve de Rulfo, trouver un aquarium pourrait aider la propriétaire défunte. Fouillant dans cette étrange bâtisse avec une très belle femme qui fait exactement les mêmes rêves que lui, il tombe sur d'étranges objets. Une photo, des vers et une figurine de cire. C'est là que les ennuis commencent réellement. En effet, cette figurine est liée au pouvoir de la défunte. Une dame, la n° 11, celle qui devine.
Qu'est ce que c'est que cette histoire de nombres, de dames et de qualités ? Eh bien, il s'agit d'une étrange fratrie de femmes puissantes et dangereuses, inspiratrices des plus grands (Béatrice, Laure, La dame noire pour ne citer qu'elles). Chacune a une physionomie, un nom, un pouvoir particulier. La plus jeune est une pré adolescente qui joue à la balle, terrifiante par ses regards dépourvus de l'innocence de son âge. La n° 13 est cachée, c'est la plus vulnérable, celle qui permet de toucher ses sœurs... Bref, étrange confrérie qui utilise l'écriture et la récitation de vers pour torturer les hommes, curieuses des effets de leurs malédictions plus que sadiques.
Qu'est ce que c'est que cette histoire de nombres, de dames et de qualités ? Eh bien, il s'agit d'une étrange fratrie de femmes puissantes et dangereuses, inspiratrices des plus grands (Béatrice, Laure, La dame noire pour ne citer qu'elles). Chacune a une physionomie, un nom, un pouvoir particulier. La plus jeune est une pré adolescente qui joue à la balle, terrifiante par ses regards dépourvus de l'innocence de son âge. La n° 13 est cachée, c'est la plus vulnérable, celle qui permet de toucher ses sœurs... Bref, étrange confrérie qui utilise l'écriture et la récitation de vers pour torturer les hommes, curieuses des effets de leurs malédictions plus que sadiques.
Mais je vous en dis peut être trop car Rulfo met un certain temps à comprendre de quoi il est question. Il lui faut pour cela renouer avec un professeur et ami poète, retrouver un ancien amour, rencontrer la femme la plus belle et la plus humiliée. Aventure à toute allure qui utilise poésie et sadisme. Plume toujours aussi belle. Nuits terrifiantes. Tortures infâmes, châtiments dantesques...
Ce roman est une véritable merveille, pépite de la littérature mais propre à vous faire passer des nuits blanches. Âmes sensibles, s'abstenir !
J'adore, j'adore! A tel point que je le prête et l'offre à tout le monde!
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