Et voilà, je viens moi aussi de dévorer ce roman de Somoza. En l'espace d'une journée. C'est la que je regrette de ne pas faire le challenge Pavés de l'été ! Oui, c'est le genre de roman que tu ne pourras pas lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire !
Je crois que c'est l'un des meilleurs voire le meilleur que je lis de cet auteur. Comme vous le savez, il aime centrer ses romans sur un thème bien spécifique (art, traduction, création littéraire, poésie, etc.). Ici, c'est la physique et ses implications concrètes. Sans faire à nouveau un résumé de ce roman, sachez qu'il n'y pas besoin d'être calé en sciences pour l'apprécier et le comprendre.
Il pose la question, assez classique, du progrès et de l'éthique : quand faut-il cesser les expériences ? Y a-t-il des limites que la science ne doit pas franchir ? Est-ce quand cela met le chercheur en danger ? Ou l'humanité ? Toutes les expériences sont-elles bonnes à faire ? Peut-on séparer philosophie, théologie et science ? Bien entendu, le scénario de Somoza oriente le réponse qu'on a envie de donner !
Enfin, il sait comme personne questionner la psychologie des personnages, leurs sentiments voire leur inconscient. Et nous montre que sous les visages les plus sereins, des émotions violentes peuvent couver.
Je vous laisse découvrir ou redécouvrir l'histoire de cet opus à travers ce billet de l'Amoureux, republié plus bas à l'occasion de ma lecture.
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Praline sait toujours trouver les sujets qui vont faire frémir d'envie son Amoureux : c'est encore une fois le cas avec La Théorie des cordes de Somoza. La physique théorique a en effet ceci de fascinant qu'elle cherche à répondre à l'une des questions les plus importantes au monde (comprendre l'univers, depuis sa création), d'une des façons les plus humbles qu'il soit : par les mathématiques et le raisonnement scientifique.
Je crois que c'est l'un des meilleurs voire le meilleur que je lis de cet auteur. Comme vous le savez, il aime centrer ses romans sur un thème bien spécifique (art, traduction, création littéraire, poésie, etc.). Ici, c'est la physique et ses implications concrètes. Sans faire à nouveau un résumé de ce roman, sachez qu'il n'y pas besoin d'être calé en sciences pour l'apprécier et le comprendre.
Il pose la question, assez classique, du progrès et de l'éthique : quand faut-il cesser les expériences ? Y a-t-il des limites que la science ne doit pas franchir ? Est-ce quand cela met le chercheur en danger ? Ou l'humanité ? Toutes les expériences sont-elles bonnes à faire ? Peut-on séparer philosophie, théologie et science ? Bien entendu, le scénario de Somoza oriente le réponse qu'on a envie de donner !
Enfin, il sait comme personne questionner la psychologie des personnages, leurs sentiments voire leur inconscient. Et nous montre que sous les visages les plus sereins, des émotions violentes peuvent couver.
Je vous laisse découvrir ou redécouvrir l'histoire de cet opus à travers ce billet de l'Amoureux, republié plus bas à l'occasion de ma lecture.
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Praline sait toujours trouver les sujets qui vont faire frémir d'envie son Amoureux : c'est encore une fois le cas avec La Théorie des cordes de Somoza. La physique théorique a en effet ceci de fascinant qu'elle cherche à répondre à l'une des questions les plus importantes au monde (comprendre l'univers, depuis sa création), d'une des façons les plus humbles qu'il soit : par les mathématiques et le raisonnement scientifique.
Il n'est pas exactement question de la création du monde dans ce livre, mais d'un développement de la théorie des cordes fort plausible : en réussissant à ouvrir des cordes de temps du passé, on pourrait projeter sur un simple écran de télévision l'information qui serait contenue dedans : en un mot, voir le passé.
C'est le prodige que cherche à réaliser une équipe de théoriciens, menée par le pofesseur Blanes, et dans laquelle figure notre héroïne, Elisa Robledo, physicienne talentueuse et très sexy... Seulement, pas question de mener ces recherches au coût astronomique au CERN, mais sur une île paradisiaque perdue au milieu de l'océan, avec de l'équipement financé par Eagle Group, une organisation aux méthodes aussi directes que louches.
Bien sûr, rien ne va se passer comme prévu et l'équipe de chercheurs qui va essayer de voir le passé ne va pas sortir indemne de cette expérience. Une vague de disparitions et de meurtres atroces semble en effet la cibler quelques années après les évènements, sans qu'Eagle Group ne daigne informer ses anciens membres ou réunir à nouveau l'ancienne équipe.
Des passages au temps de la narration en flashbacks, le lecteur va peu à peu réussir à recoller les morceuax pour comprendre ce qu'il s'est réellement passé, et plonger avec les survivants dans l'horreur à laquelle ils sont confrontés.
Autant vous le dire tout de suite : ne lisez pas ce livre si vous êtes d'un naturel stressé :)
Somoza m'a baladé d'un bout à l'autre de l'ouvrage, en créant chez moi une impressionante quantité d'émotions et de réactions... Arrivé à la moitié de celui-ci, on ne veut plus le lacher, on veut savoir, comprendre, s'en libérer finalement !
Somoza m'a baladé d'un bout à l'autre de l'ouvrage, en créant chez moi une impressionante quantité d'émotions et de réactions... Arrivé à la moitié de celui-ci, on ne veut plus le lacher, on veut savoir, comprendre, s'en libérer finalement !
Ce mélange de fantastique, de thriller et de polar est incroyablement efficace : je ne peux que vous le recommander vivement !
Du même auteur, il faut absolument lire La Dame n° 13. Des sensations fortes à chaque page mais on quitte les sciences pour la littérature et la poésie.
RépondreSupprimerJe l'ai lu : http://pralinerie.blogspot.fr/2011/06/la-dame-n-13.html et adoré !
RépondreSupprimerCe mélange me tente bien, avec des anxiolitiques sous la main...
RépondreSupprimerMoi aussi, je l'ai lu en une journée. :-) J'ai publié mon billet il y a une dizaine de jours (les grands esprits se rencontrent).
RépondreSupprimerJe vais voir de ce pas ! (On aurait pu en faire une LC)
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