lundi 3 septembre 2012

Wim Delvoye ne déçoit pas et autres expositions parisiennes de septembre

Wim Delvoye
Décidément, j'aime beaucoup les choix de Marie-Laure Bernadac. Les oeuvres de Wim Delvoye présentées au Louvre sont un régal. Adroitement disposées dans les appartements Napoléon III et les salles d'objets d'art, elles s'intègrent et réveillent les lieux, leur proposent une fantaisie, une vivacité inusité.
Ces sculptures, jouant sur les formes, les matières et les techniques, s'inspire des arts classiques mais les modernise, les rend flexibles, humoristiques, fantasques...


J'aime ces jeux de miroirs et de résonance... Ces torsades baroques, ces camions gothiques, ces lapins pantouflards, ces cochons tapidermés et ces croix en anneaux. 
Allez-y, ça vaut le coup d'oeil !

Louis Vuitton - Marc Jacobs
Ne vous attardez pas trop par contre au musée des arts décoratifs. Ce charmant voisin, dont j'apprécie beaucoup les collections permanentes, nous offre une exposition à moitié intéressante. A savoir que l'aspect historique et le succès de Vuitton est intéressant. Mais le lien avec Jacobs, son directeur artistique, manque. Pourquoi n'avoir pas fait une expo sur chacun de ces hommes au lieu de les mettre en relation sur une affiche (car dans l'expo, chacun a son étage, pas de communication entre les deux). Certes, tous deux sont novateurs et successful. Mais est-ce suffisant pour les mettre en parallèle ? J'en doute.

Gerhard Richter, Panorama
Le Centre Pompidou quant à lui nous offre une belle rétrospective. 
Héritier d'une tradition classique de la peinture, l'artiste est un touche à tout : paysage, portrait, abstraction, ... Il n'y a pas de limites à ses capacités de remettre en question son travail. C'est très chouette de voir rassemblés tous ses tableaux. De noter les ruptures. Mon reproche : un discours essentiellement descriptif...

La Tendanza, architectures italiennes 1965-1985
Une exposition pour intellectuels bien au fait de l'histoire architecturale de la fin du XXe siècle. Et qui apprécient les discours minimalistes ou abscons. Car il faut bien le dire, cette exposition est tout sauf pédagogique. On ne comprend pas. Alors certains thèmes attirent comme la multiplication des références architecturales. Mais on sort déçu de Pompidou. Et idiot.

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