Arrivé en deuxième année, on regarde avec plus de recul cette formidable institution. Déjà, en voyant le test d'entrée, on croit à une plaisanterie. Puis, à force de répéter sans cesse que les élèves sont des incapables et que la première année dégraisse énormément, on se dit qu'il faut peut être travailler un peu. De toute façon, il n'y a rien d'autre à faire sinon courir toutes les expos de la capitale. La vie sociale d'un élève de l'école est quasi inexistante. L'ambiance est lourde et pénible, bien plus qu'en prépa alors que le niveau n'est pas comparable. Au Louvre, on demande un gros travail de mémoire mais surtout pas trop de reflexion (ça peut être mauvais de lire des livres hors bibliographie, ça peut donner des dates différentes, des interprétations divergentes, pouah !). Fort heureusement, j'avais conservé suffisamment de bons amis de mes années de prépa pour supporter l'année de cassure sociale à l'école et je suivais des cours à la Sorbonne en parallèle.
A la fin de l'année, on commence à sympathiser avec les personnes qui suivent la même spé parce que l'on retrouve pour des examens en effectifs plus réduits. Du coup, on peut discuter des épreuves d'histoire générale et des futurs redoublants... et débuter la deuxième année un peu moins seul !
A la fin de l'année, on commence à sympathiser avec les personnes qui suivent la même spé parce que l'on retrouve pour des examens en effectifs plus réduits. Du coup, on peut discuter des épreuves d'histoire générale et des futurs redoublants... et débuter la deuxième année un peu moins seul !
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