Renouer avec la trilogie Dans la main du diable, c'est fatal ! J'ai rapidement enchaîné sur le dernier tome d'Anne-Marie Garat. Et je peux vous assurer qu'il clôt intelligemment la trilogie. Un tout petit bémol : les 30 glorieuses, c'est moins sexy comme période. Par contre, j'ai trouvé très malin de clôturer le cercle avec les histoires birmanes du 1e tome. Car un étonnant film du début du XXe resurgit et dévoile ses secrets bien des années après le tournage...
L'héroïne de ce tome, c'est Christine, la fille de Camille. Une fille assez agaçante, qui n'arrive pas à communiquer avec sa mère. Elle semble un peu perdue entre ses études, son boulot dans un grand cabinet d'avocats et ses expéditions dans le bidonville de Nanterre. On croise aussi Antoine, un gars de la campagne, devenu citadin et quelques autres jeunes gens en perte de repères. Car ils grandissent sans passé. Le secret et l'histoire dissimulent les sales moments de la guerre (qui n'est pas si loin)...
Comme les tomes précédents, ce roman est très bien écrit et nous fait voyager dans le temps. Je me suis par contre un peu lassée des secrets explosifs révélés dans les dernières pages et la fin, en mode je donne des news de tout le monde, m'a paru un peu artificielle. Mais dans l'ensemble, la formule a bien marché et j'ai dévoré très rapidement ce petit bonbon.
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