jeudi 3 mai 2018

Les antipodes et le siècle

Je crois que je ne retiendrai pas grand chose de ces nouvelles d'Ignacio Padilla. Je les ai trouvé étranges, j'ai eu du mal à y trouver mes marques. Qu'était-ce que ce petit recueil ?

Il est composé des nouvelles suivantes :
Les Antipodes et le siècle : Édimbourg, cette ville secrète dans un désert, mentionnée par aucune carte mais où les caravanes peuvent s'égarer, attirées par un architecte et prophète écossais.
Mémorial de la seconde peste : Et si cette nouvelle peste était la santé ?
Ever wrest : journal de voyage : comment conquérir l'Everest ?
Notes de balistique : reconnaitre les bonnes armes des mauvaises.
Rhodesia Express : les trains ont toujours du retard, alors que le colonel a juré de se tuer s'il ne rétablissait pas leur ponctualité britannique.
Darjeeling : histoires de géographie et de trigonométrie dans l'Himalaya.
Hagiographie de l'apostat : combat de l'ange et du démon.
Bestiaire minimal : animaux étranges en Afrique du Sud.
Cérémonie expiatoire à Halak-Proot : un médecin repense les hôpitaux psychiatriques en Nouvelle-Zélande.
Rumeur de farine : dans une zone isolée, on accueille des nouveaux venus. Mais la tension monte. Et le comportement suspect d'un sous-lieutenant attire les convoitises.
Le chinois aux têtes : Dans un bateau, on découvre des têtes coupées, destinées soi-disant à un médecin...
Le Temps retrouvé : il a trouvé la fontaine de jouvence, une herbe qui permet de réduire son sommeil. Mais à quel prix ?

Lajoue, paysage avec rivière

Étranges et inclassables, ces nouvelles aux airs fantastiques jouent sur les chimères des hommes. Et souvent se terminent mal ou ne se terminent pas. C'est une ambiance de fin du monde, un peu malsaine, qui imprègne l'ouvrage. J'ai eu du mal à l'aimer mais j'ai tout de même apprécié son imaginaire.

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