samedi 9 décembre 2006

La duchesse de Langeais

Ah un petit Balzac, c'est bien agréable ! Je n'en lis pas très souvent, environ une fois par an, car je ne suis pas une inconditionnelle. Toutefois, ce dernier roman m'a réconcilié avec l'auteur du pénible Père Goriot.

L'histoire est simple. Un général entend dans une église la voix d'une nonne, voix qu'il reconnait comme celle d'une connaissance. Celle-ci n'est autre que la duchesse de Langeais, une très belle coquette du faubourg Saint-Germain. Par un long retour sur les origines de cette rencontre, on découvre les deux personnages et les relations qu'ils entretiennent. Le général de Montriveau s'est épris de la belle tandis qu'elle se moquait de son amour. Vient l'éternel refrain du "tel est pris qui croyait prendre", la duchesse tombe amoureuse dès l'instant où le général se détourne d'elle. Ce roman tragique ressemble à un drame classique, il montre des êtres aristocratiques, beaux et courageux, déchirés par la passion et l'indifférence.

Ce fut une lecture très précieuse, sous la couette, une soirée. Une lecture qui a remué mes souvenirs de contes de fées et de Corneille.

2 commentaires:

  1. Contrairement à toi, j'ai largement préféré "Le Père Goriot"... Celui-ci m'a terriblement ennuyée et je n'ai pas compris l'histoire... Moi qui disais que j'aimais bien Balzac me voilà refroidie !

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  2. Mince... Peut-être faudrait-il en tenter un autre ? Béatrix est très chouette par exemple.

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