Les nouvelles d'Eric-Emmanuel Schmitt donnent la pêche. Je les lisais au compte goutte depuis Noël, afin de faire durer ce petit plaisir et voilà c'est fini... (oui, j'écoute Jean-Louis Aubert en ce moment, ça se sent ?!)
Ces huit nouvelles sont si belles, des femmes, des secrets, de courts instants de vie...
Wanda Winnipeg revient sur les plages de son adolescence. C'est une femme riche et respectée, intimidante et douée de tout ce qui fait chavirer les hommes (et qu'elle n'a pas manqué d'exploiter)... mais qui n'oublie pas pour autant son premier amour.
C'est un beau jour de pluie nous fait rencontrer Hélène qui veut que tout soit parfait. Difficile de l'être mais plus encore de rendre parfait ce qui l'entoure. Elle fait le choix d'un compagnon qui lui apprend le beau, la joie, lui fait aimer l'imparfait... Car sans cela, comment pourrait-elle continuer à vivre ?
L'intruse (ma nouvelle préférée) montre Odile, seule dans son appartement parisien pendant la canicule. Seule ? Pas réellement, elle croise souvent une étrange vieille femme...
Le faux : Aimée a tout perdu en peu de temps : son amant, son emploi et ses illusions. Elle découvre que son amant ne lui offrait que des babioles. Frustrée et amère, elle ne survit que par la location d'une chambre à des étudiantes.
Tout pour être heureuse, Isabelle a tout pour l'être. Pourtant, l'attitude fuyante d'une coiffeuse va lui faire découvrir un terrible secret sur son mari Samuel.
La princesse aux pieds nus que Fabio a rencontré après une représentation ne cesse de le hanter alors qu'il revient dans cette ville. Va-t-il la revoir ?
Odette Toulemonde est une modeste fan de Balthazar Balsan. Lorsqu'elle lui écrit son admiration, coment pourrait-elle deviner que leurs deux vies vont en être bouleversées ?
Le plus beau livre du monde est celui des mères enfermées au goulag à leurs filles. Histoire d'une difficile rédaction.