Est un roman de Claude Pujade-Renaud.
C'est Elissa - Didon - abandonnée par celui que l'on connait aujourd'hui comme Saint Augustin - Augustinus pour Elissa - qui raconte ses souvenirs. Elle vit à Carthage, chez sa sœur, dont l'époux est potier. C'est là qu'elle s'est rendue après l'abandon. Mais Augustin, devenu célèbre pour ses prêches, revient sur ses terres natales où la belle Elissa sera amenée à l'écouter et à le lire. Autant de coups de poignards pour cette femme encore amoureuse. Entre flash back réguliers de sa vie avec Augustinus et son nouveau quotidien de potière, le récit d'Elissa met un visage et de la chair aux Confessions de Saint Augustin. Cela m'a fait d'ailleurs penser à un autre roman de Gaarder sur le même thème, lu il y a bien longtemps, Vita Brevis.
Dans ce roman, on découvre quelques aspects du manichéisme et du christianisme avec tous les débats et toutes les hérésies du début du christianisme contre lesquelles la vision d'Augustin s'impose, notamment sa vision de la grâce et du péché. On découvre aussi des éléments de la philosophie d'Augustin, de la même manière que l'on découvrait Kierkegaard par Régine dans Tout dort paisiblement sauf l'amour. Sympathique mais sans surprise.
Dommage, c'est une auteure que j'apprécie.
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