Vous connaissez mon goût pour les livres de José Carlos Somoza, qui questionne nos réalités. Celui-ci n'y va pas de main morte et c'est tout notre monde qui se transforme ! Une apocalypse version vengeance de la nature.
Une famille est retrouvée déchiquetée. Des scientifiques reçoivent tous un mail d'un chercheur en éthologie décédé depuis 2 ans, Mandel. L'humanité semble en proie au chaos et se comporte de façon stupéfiante, comme hypnotisée ou malade. Les hommes deviennent des zombies qui détruisent tout sur leur passage (euh, comme maintenant, non ?).
Face à la violence stupéfiante, quelques personnages se retrouvent dans un centre de recherche pour tenter d'élucider le mystère de cette humanité déréglée et, éventuellement, sauver leur vie - à grand renfort de LSD.
C'est un roman étrange, fantastique, qui vire souvent au gore. Il questionne la notion de destin, notre humanité et notre animalité, avec pas mal d'effets, ce qui peut le rendre un peu indigeste. Quant aux personnages, on retrouve dans Carmela la femme déjà vue chez Somoza, intelligente, amoureuse du mec qui lui fait du mal. On découvre une bande, que ce soit chez les amis de Mandel ou chez les policiers, assez caricaturale, avec des personnages assez peu soignés. Comme si cette animalité mise en avant dans la transformation de l'humanité atteignait aussi les autres personnages, autrement, pour les faire renoncer à toute subtilité.
Bref, si l'idée initiale et le mystère de la disparition de groupes humains lançait le lecteur sur une piste passionnante, le traitement du roman est plutôt décevant.
On passe donc... ;(.
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