Quiconque a lu Aurélien comprendra avec quelle volupté j'ai plongé entre les pages de ce roman d'Aragon. Cet auteur, que l'on étudie que trop peu à l'école, dont on apprend les poèmes, a écrit de belles oeuvres romanesques. Et pour ceux qui hésiteraient encore, voici les derniers mots du livre :"to the unhappy crowd". Vous voyez bien, c'est vous, c'est moi... Et c'est quand même moins snob que La chartreuse... , non ? (Même si le snobisme, ça peut être sympa). Là, il faudrait que je développe sur le snobisme, "sine nobilitas" mais je ressemblerais à un petit hargneux myope qui délire sur l'égotisme. Vous comprendrez donc que je ne troquerai pas ma robe de princesse pour le masque d'un nain grimaçant.
Tout cela pour dire qu'Aragon a des lettres... euh, ça c'est évident... Non... qu'Aragon délire aussi dans Blanche ?! Ce ne serai pas faux. Attendez la suite, vous allez comprendre. Enfin, j'espère.
Le narrateur raconte Marie-Noire. Marie-Noire à la plage, Marie-Noire et ses amants. Il se raconte aussi lui-même et parle de Blanche. Blanche qui l'a quitté, Blanche qu'il essaie de comprendre et de retrouver. Mais est-ce vraiment le narrateur qui parle ? Marie-Noire raconte aussi... elle tente de reconstituer l'histoire de Gaiffier. Et on plonge dans un univers un peu surréaliste où le "je" demeure insaisissable, où les narrateurs entremêlent leurs histoires. Qui imagine qui ? Une fois ce repère faussé, les autres suivent. Le temps est farceur, les personnages fictifs rencontrent les personnages réels. Et leur quête commune est Blanche. Qui est Blanche ? Qu'écrit-elle dans son cahier ?
Ce gros roman est assez déstabilisant, on s'y perd, on s'y égare, on croit avoir compris... et puis finalement, non. Pour commencer avec Aragon, lisez plutôt Aurélien. Familiarisez vous avec son oeuvre, ses thèmes, ses obsessions avant de vous jeter sur Blanche.
Tout cela pour dire qu'Aragon a des lettres... euh, ça c'est évident... Non... qu'Aragon délire aussi dans Blanche ?! Ce ne serai pas faux. Attendez la suite, vous allez comprendre. Enfin, j'espère.
Le narrateur raconte Marie-Noire. Marie-Noire à la plage, Marie-Noire et ses amants. Il se raconte aussi lui-même et parle de Blanche. Blanche qui l'a quitté, Blanche qu'il essaie de comprendre et de retrouver. Mais est-ce vraiment le narrateur qui parle ? Marie-Noire raconte aussi... elle tente de reconstituer l'histoire de Gaiffier. Et on plonge dans un univers un peu surréaliste où le "je" demeure insaisissable, où les narrateurs entremêlent leurs histoires. Qui imagine qui ? Une fois ce repère faussé, les autres suivent. Le temps est farceur, les personnages fictifs rencontrent les personnages réels. Et leur quête commune est Blanche. Qui est Blanche ? Qu'écrit-elle dans son cahier ?
Ce gros roman est assez déstabilisant, on s'y perd, on s'y égare, on croit avoir compris... et puis finalement, non. Pour commencer avec Aragon, lisez plutôt Aurélien. Familiarisez vous avec son oeuvre, ses thèmes, ses obsessions avant de vous jeter sur Blanche.
Oh mais je n'en reviens pas! Je crois que je n'avais jamais visité ton blog, alors que tu parles d'Aragon, d'Aragon romancier, d'Aragon que j'adore!!!
RépondreSupprimerHeureusement que tu es passé(e? Je n'en ai pas assez lu pour en être certaine...) chez moi avec ton message de bonne année!
je te retourne les voeux, et continue à visiter ici :)
A bientôt!
Merci :) Je découvre ce commentaire tardivement !
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