Je préfère vous prévenir, je m'attendais à une belle lecture. Je suis déçue, ce livre de Yannick Grannec ne m'a pas du tout touchée, je suis restée spectatrice. Et j'aime pas ça !
Deux histoires parallèles : celle d'Anna, chargée de faire fléchir la veuve de Kurt Gödel afin que les archives du mathématicien soient léguées à Princeton University, et celle d'Adèle, la femme de Gödel qui raconte leur histoire commune, depuis leur première rencontre dans les rues de Vienne à la mort du génie aux USA.
L'histoire de Gödel et de sa femme est intéressante, on voyage dans les remous de l'histoire qu'ils survolent ou évitent. On entre dans un quotidien fait de paranoïa, de dépression et d'anorexie du génie mathématique. On entre dans le quotidien d'Adèle, éternelle soignante, gentille idiote méprisée par son mari. C'est pas très marrant d'être femme de grand esprit.
L'amitié qui se tisse entre Anna et Adèle n'est pas passionnante. Anna est un personnage en proie à la déprime, qui pleure sa médiocrité. C'est agaçant, on a envie de la secouer.
Bref, on trouve dans ce roman un portrait en creux de Gödel (et vaguement l'ambiance d'une époque par quelques noms bien placés : Hitler, McCarthy, Kennedy...) et une histoire d'amitié intergénérationnelle. Je n'ai apprécié ni l'écriture, ni le thème. C'est une rencontre ratée.
C'est énervant de rater un rendez-vous que l'on espérait gratifiant. Cela vient de m'arriver
RépondreSupprimerAh mince, avec quelle lecture ?
RépondreSupprimerah bah mince alors! :/
RépondreSupprimerEh oui, ça marche pas à tous les coups !
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