Zeller se lamente beaucoup. Il faut dire que la vie ne lui sourit pas : il rate le métro, il croise une ex et retombe amoureux... quoique, peut-on appeler sa folie passagère (et meurtrière) "amour"? La jolie Lou est une Inaccessible, une parfaite dans les souvenirs ; en bref, elle ne l'aime plus, elle se contrefiche de ce que ce copain est devenu et n'imagine certainement pas une seconde combien de fantasme elle a fait naitre. Alors le "je" fatiguant et névrosé de ce roman enerve le lecteur qui suit les montagnes russes des sentiments de ce vieil adolescent. Désanchantement, paresse et mélancolie, ce livre n'a rien d'optimiste. Mais il parait que le premier roman est pardonnable, peut être les suivants sont-ils meilleurs ?
Amour inaccessible et à deux vitesses, désenchantement et mélancolie, lamentations d'un côté et oublie de l'autre, ce sont également les ingrédients de l'Amour aux temps du choléra que je lis en ce moment et ce n'est pas pour autant un mauvais livre ;-) Qu'est ce qui te donne cet avis si... mitigé?
RépondreSupprimerJe n'ai pas accroché, moi non plus. Peut être l'amour au temps du choléra est-il bien avec les mêmes ingrédients, mais selon le dosage des ingrédients, tu peux faire un plat insipide, très mauvais ou délicieux...
RépondreSupprimerCe Zeller pour moi est sans intérêt. Catégorie insipide. Il a oublié le sel. Je préfère à mon tour oublier cet auteur.
J'ai lu aussi "la fascination du pire" juste avant "Neiges artificielles". Celui-ci était à la limite de l'indigeste. Ce qui l'a un peu sauvé, et encore, c'est une sorte de pirouette finale, une lichette de digestif, mais qui pour autant ne rachète pas tout à mes yeux. Catégorie aigreur d'estomac.