Robbe Grillet était sur ma LAL depuis... la terminale ! J'ai failli le lire en Hypokhâgne mais son étiquette "nouveau roman" promettait une overdose : je venais de lire Butor, Duras... et j'avais peu accroché. Peut-être ai-je bien fait d'attendre car j'ai apprécié cet ouvrage. Perdu dans le flot, il m'aurait sans doute moins plu quatre ans plus tôt.
L'histoire est étrange, il s'agit plus ou moins d'une enquête. Nous connaissons des personnages leurs actes et leurs pensées mais ils nous restent étonnament lointains. Les choses n'ont pas de fin en soi. Elles se passent. Les personnages se croisent, se regardent, disparaissent et reviennent sur leurs pas... mais tout a déjà changé. C'est étrange, c'est pluvieux, c'est un livre d'automne ou de Toussaint. Un livre pour les temps froids et humides, qui engourdissent les corps et les coeurs. Les sentiments ? On ne les voit pas, ils sont tus, pudiquement, ou alors, simplement, n'existent-ils pas ?
L'histoire est étrange, il s'agit plus ou moins d'une enquête. Nous connaissons des personnages leurs actes et leurs pensées mais ils nous restent étonnament lointains. Les choses n'ont pas de fin en soi. Elles se passent. Les personnages se croisent, se regardent, disparaissent et reviennent sur leurs pas... mais tout a déjà changé. C'est étrange, c'est pluvieux, c'est un livre d'automne ou de Toussaint. Un livre pour les temps froids et humides, qui engourdissent les corps et les coeurs. Les sentiments ? On ne les voit pas, ils sont tus, pudiquement, ou alors, simplement, n'existent-ils pas ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour laisser un petit mot, donner votre avis et poser des questions, c'est ici !