mardi 31 janvier 2012

Polyphonies

Je me représente Paul Klee un peu comme cet ami que l'on a tous, surdoué en maths, beau gosse et qui joue du violon comme un dieu. Si l'on ne sait pas grand-chose de son niveau en maths, Paul Klee ne s'est en tout cas pas toujours destiné à la peinture, étant donné que le reste de sa famille était composée de musiciens. C'est cet aspect singulier de ce peintre, et son influence sur sa vie et sa peinture que la cité de la Musique nous a proposé de découvrir, dans une exposition qui a ravi nos yeux et nos oreilles.

Autant le dire tout de suite, la Cité de la Musique a réussi là un véritable tour de force : on évolue en même temps que le personnage dont on retrace la vie au fil de l'exposition. La musique change en même temps que le parcours de Klee se précise, qu'il mûrit dans sa peinture. L'enfance et l'adolescence se déroulent aux rythmes des compositeurs classiques qu'il admirait, pour mûrir ensuite, se tourner vers la peinture, et cette maturité s'accompagne alors de mélodies plus complexes, plus modernes, reflétant bien les changements que le peintre et son environnement connaissent.

Puis vient le moment des révélations. 

Avez-vous déjà vu une polyphonie ? Une fugue ? Non, bien sûr... Mais si vous deviez les représenter, leur donner une persistance dans le temps, que feriez-vous ? Klee, lui, transcende les limites de la musique et parvient devant nous à peindre ces sons et ces structures de composition, à les coucher sur la toile, à leur donner une existence visuelle. Bluffant, à tel point qu'on arriverait presque à "écouter" ses peintures. Et grâce aux croquis et aux notes de Klee, au moins aussi intéressants que les tableaux, l'exposition creuse loin, réussit à amener le visiteur jusque dans les pensées de Klee. On comprend alors que le temps qui porte les notes de musique devient espace sur les toiles, les mélodies elles-mêmes deviennent aplats, couleurs...


Et puis l'on finit sur cet espace si singulier, où proche de la mort, Klee peint des musiciens, eux aussi plus tout jeunes, qui au fil des ans semblent avoir fait corps avec leurs instruments, avoir été marqués à jamais du temps passé à les apprivoiser. On sourit, on est peut-être un peu dérangé, mais on ne peut pas manquer l'extrême tristesse et la poésie de ces dernières oeuvres, peintes alors que Klee lui-même est diminué.

Je ne suis certainement pas objectif quant à la valeur de cette exposition, mais je ne peux que la conseiller aux amateurs de musique ou de Klee. Si vous appréciez les deux, vous ne le regretterez pas !


(Sauf qu'elle a fermé ses portes... Mais elle valait le déplacement)

lundi 30 janvier 2012

The son of Neptune

Le deuxième tome des aventures Heroes of Olympus de R. Riordan est fort heureusement plus sympa que le premier.
Peut-être est-ce parce qu'on y retrouve Percy ? Que les nouveaux personnages sont bien plus attachants que les amis de Jason ? Que la quête est plus folle ? Que sais-je encore...

Retrouver Percy, ça fait plutôt plaisir. Même s'il se retrouve tout aussi amnésique que Jason. Alors, à l'arrivée dans le camp romain (le symétrique du camp grec que l'on connait bien), il n'est pas franchement bien reçu. On se méfie de lui, on tente de le mettre tout de suite dans des positions politiques intenables, bref, on tente de le déstabiliser. Mais notre petit Percy a mûri. Il réagit de façon plutôt intelligente !

Ce camp Jupiter d'ailleurs, c'est une réussite. Avec son cardo et son décumanus, ses temples majeurs (différents des grecs), son fonctionnement non pas par maisons mais par légions, son sénat etc, il reprend les éléments majeurs des villes romaines et son fonctionnement. Et les haruspices d'Octave touchent plus à la torture des peluches que des animaux ;)

Ses amis romains, ce sont Frank, qui ne sait pas encore de quel dieu il est le fils mais dont la vie tient à une braise, et Hazel, fille de Pluton, revenue d'entre les morts grâce à une idée de Nico. Leur quête ? Empêcher le réveil de Gaia et surtout vaincre ses fils, les géants.

Cette aventure va mener nos trois jeunes gens jusqu'à Alaska, l'endroit déserté par les dieux, en passant par le siège d'Amazon, qui est le siège des amazones, bien entendu. 

De l'humour, de l'action, de la mythologie revue et corrigée : on reprend les mêmes ingrédients et encore une fois, ça prend bien. 

mercredi 25 janvier 2012

La femme au miroir

Le dernier né d'E. E. Schmitt est plutôt un beau bébé : trois histoires plutôt prenantes (quoi qu'en disent les ennuyés, moi, j'ai plutôt été happée par ces destins) qui se rejoignent sur quelques cinq cent pages. Voilà qui tranche avec le format plutôt léger de ses derniers romans.
Ces récits, ce sont ceux de trois femmes à trois époques différentes. Anne, la première, vit au XVIe siècle, à Bruges. Hannah, au XIXe, à Vienne. Anny, au XXIe, à Hollywood.

Tout commence par le mariage raté d'Anne, sa fuite à travers les bois et sa recherche de son être, de ses aspirations. Après cette petite fugue, retour difficile à Bruges où l'on accepte mal ce genre de fuite. Qu'à cela ne tienne, Anne est indépendante et se moque des conventions. Ce qui compte pour elle, c'est de se trouver. Peut-être est-ce alors trouver Dieu ? En tous cas, c'est ce que son entourage interprète pour elle.

Pour Hannah, se rencontrer passe à travers des manies : une collectionnite aiguë. Un désir ambivalent d'enfant. A la grande époque viennoise, il est assez évident qu'elle va plonger dans la psychanalyse. Peut-être le plus convenu des portraits, même si chacun dans son style évoque des inspirations littéraires : on a l'impression parfois d'ouvrir un Zweig pour Hannah, une chronique genre La Passion selon Juette pour Anne ou un magazine people pour Anny.

Cette dernière, droguée jusqu'à l'os, dépravée, actrice remarquable mais influençable, inconstante et en fuite d'elle-même, c'est à se demander si elle a vraiment envie de se retrouver.

Ces trois histoires se croisent et se ressemblent, le temps passe mais les préoccupations demeurent. Les correspondances se créent, plus ou moins pesantes (le coup de l'arbre, bof, bof).
Ces femmes qui se sentent si différentes passent par des sentiments contraires : épanouissement, culpabilité, insouciance. Elles cherchent leur propre accomplissement et incitent leur entourage à faire de même par l'exemplarité de leur conduite.

Un roman bien mené, des personnages aux questionnements plus ou moins percutants, un style plaisant, des arrière-plans historiques convaincants... C'est un très bon divertissement. Par contre, faut pas déconner les enfants, on ne parle quand même pas de roman philosophique ici ou alors la philosophie s'est bien épuisée depuis mes études, pourtant récentes !

dimanche 22 janvier 2012

Mensonge et sortilège

Curieuse et superbe lecture que celle de ce roman d'Elsa Morante.

Tout commence avec Elisa, en deuil de sa mère adoptive, esseulée dans son appartement, qui, dans sa chambre glauque et hantée, nous annonce qu'elle va faire revivre pour son lecteur des personnages étonnants.
Elisa de Salvi déploie devant nos yeux une fresque amoureuse, un de ces romans fleuves dont les caractères font l'intérêt. Elle nous campe d'abord le décor et les précédents.
Dans une ville italienne, des architectures historiques, une campagne voisine, des séparations sociales très nettes. 
Les premiers sur scène, Cerisa et Teodoro Massia, sont les grands parents d'Elisa. La première, institutrice hypocrite, recherche l'ascension sociale, la reconnaissance et l'argent. Le second, sensuel aventurier ruiné, est une honte pour les siens. De cette étrange rencontre naît Anna, la mère d'Elisa. Et celle-ci aura le malheur de faire la connaissance avec son cousin, le bel et délicat Edoardo. Autour du bellâtre gravitent son ami, Francesco de Salvi, une prostituée, Rosaria, une mère envahissante, Concetta... 
Nos principaux personnages présentés, les voilà déjà s'animant, se croisant, s'amourachant les uns des autres. Manège infernal qui cause bien des dégâts...

De cette fresque sombre, je retiendrai notamment la forte image des personnages, leurs caractères, leurs folies. Le style, très XIXe de Morante est aussi fort plaisant et cette histoire, pourtant simple, gardera ampleur et vivacité dans mon esprit. 

jeudi 19 janvier 2012

Un mois de sorties à Paris

Eh bien, ça fait beaucoup de choses à raconter.
Commençons si vous le voulez bien par le plus chouette :

Sound of Music au théâtre du Châtelet. 

Une comédie musicale dont on sort plein de joie, heureux, léger... et chantant. Vous connaissez certainement 'Do, le do, il a bon dos' ou en VO 'Do the deer, a female deer'. Vous entendez ? ça chantonne dans vos têtes ! 
Dès que Maria ouvre les lèvres, c'est extra, on a envie de l'accompagner en chansons. Sortie du couvent pour endosser le rôle de gouvernante, la jolie Maria ne plongera pas dans la tristesse militaire et endeuillée des Von Trapp mais saura redonner le sourire aux enfants comme à leur père. Las, l'Anschluss fait peser bien des menaces sur ces chers petits...
Une merveille ! Allez écouter la bande annonce, cela vous donnera la pêche pour la semaine ! 

Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein
Au Grand Palais, il y a du monde, vous serez prévenus. Même en nocturne. Mais c'est l'effet Picasso.
Se pencher sur une famille de collectionneurs avisés, des juifs américains débarqués à Paris, fans de l'avant-garde, plutôt à l'aise financièrement et nous parler de leur passion pour les artistes qu'ils ont soutenu, ça me plaisait comme accroche. Et le résultat est plutôt réussi. Les trois peintres du titre sont abondamment représentés par des toiles, des sculptures ou des gravures. On regrette simplement la légèreté de certains cartels et l'on sort un peu déçu par un manque flagrant d'explications.

Alors on se rend en face, au Petit Palais, enfin, on se rendait parce que c'est terminé. On passe outre la grossièreté des gardiens pour se plonger dans les coulisses de la Comédie-Française
En cinq actes, nous parcourons l'histoire du lieu et de ses troupes, celle des comédiens et des dramaturges, leurs représentations, leurs rôles titres, avant de nous pencher sur le culte de Molière.
Des maquettes, des peintures, des sculptures époustouflantes, des dessins, des gravures, des accessoires... La Comédie-Française expose ses placards pour notre plus grand plaisir. On virevolte de Mlle Mars à Sarah Bernhardt en passant par Rachel, on sort avec le désir assumé de retourner au théâtre très vite.

A défaut, ce sera l'opéra avec un ballet et un opéra. Le premier vu à Garnier, le second à Prague. 
Eugène Onéguine, c'est une tragédie de l'amour et de ses temps, son tempo irrégulier. Lointain et solitaire, Eugène refuse l'amour d'une belle demoiselle mais la courtise une fois mariée.
Je ne sais que dire de ce ravissant ballet, de ces danses russes, de sa joliesse, de son décor charmant. C'était très beau, c'était de saison, quelques jours avant Noël. Je recommande.

Mme Butterfly à Prague, c'est une tout autre histoire. Imaginez des tchèques qui chantent en italien et des sous-titres en anglais. Dépaysant ! Mais plaisant.
Puccini nous raconte le drame de cette jolie japonaise, Butterfly, séduite et épousée par un américain avant d'être abandonnée. 
Une mise en scène classique et simple dans un intérieur japonais, des voix féminines à la hauteur mais un Pinkerton manquant de coffre, un orchestre parfait dans un opéra XVIIIe aux angelots joufflus : soirée superbe.

Je pourrais continuer sur la musique en vous vous parlant de l'expo Paul Klee, mais je vais laisser l'Amoureux vous conter cela.

Nous avons également fait un tour du côté de Beaubourg pour les expositions Danser sa vie et Munch, l'oeil moderne.
Commençons par la première. Si le propos est intéressant, il est dense et complexe. Cet aperçu de la danse au XXe siècle est visiblement incomplet si l'on en croit les commentaires du livre d'or... Et pas un mot sur Béjart, c'est fou ! Mais le pari est plutôt réussi : on a envie de danser en sortant. On s'aperçoit que depuis le ballet classique, la révolution a soufflé. On s'interroge sur les danses mécaniques, sans homme, sur la liberté du danseur. Par contre, certaines danses sont à la limite de la pornographie, c'en est choquant quand on voit l'âge des enfants dans l'expo. 

L'expo Munch est d'une approche beaucoup plus classique. Elle tend à mettre en avant la modernité du peintre. Si certains thèmes comme le rayonnement peinent à convaincre, si la modernité n'est pas toujours là où l'on nous dit qu'elle se trouve, les oeuvres présentés valent le déplacement. Et les cartels sont loin d'être idiots. A voir, donc.

Enfin dans la catégorie à éviter : Pompéi au musée Maillol. Que vous ayez vu la ville ou non. 
La vie quotidienne avant l'éruption, ça fait rêver. Eh bien, je vous préviens, c'est très lacunaire, les explications, pourtant indispensables quand il est question d'une civilisation mal connue par la majorité des visiteurs, sont inexistantes. Les cartels sont pires qu'au musée de Naples où l'on évolue pourtant dans le no man's land du cartel : les datations sont à la - très grande - louche, les lieux de découverte (nom de la maison ou quartier) ne sont jamais précisés, les matériaux, c'est variable... et tout à l'avenant.
L'ensemble propose un catalogue des éléments de la vie quotidienne sans que jamais ceux-ci ne soient rattachés à des gestes, des rites, des habitudes ou des exceptions. On défile simplement devant des objets, plus ou moins beaux, dont on ignore s'ils appartenaient à l'aristocrate ou à son esclave !
Bref, tellement incomplet que ça en devient source d'erreur pour le visiteur, le pire qu'il puisse lui arriver.

mercredi 18 janvier 2012

Dans l'or du temps

Merci aux éditions J'ai Lu pour l'envoi de ce roman de Claudie Gallay. 

Comme vous le savez, j'aimais le style de cet auteur. Certains le qualifient de simpliste, moi, je le trouve plutôt répétitif. Et j'avoue que je m'en lasse un peu. 

Comme dans les Déferlantes, le cadre est normand. Mais le personnage principal est un homme.
Accompagné de sa petite famille, ses deux fillettes et sa femme, Anna, le narrateur part en vacances. Il rencontre Alice, une vieille dame du coin. Étrangement, il revient la voir. Régulièrement. Il l'aide, sort avec elle, ne lui parle pas beaucoup. Il s'intéresse autant à la femme âgée qu'à ses kachinas, statuettes ramenées d'Amérique. Et les récits s’intercalent : été pluvieux et voyage chez les Hopis avec Breton dans les années 40.
Deux histoires, des séparations, des meurtres, une passion commune pour des objets ethniques, voilà ce qui rapproche nos personnages.
Un roman plaisant qui se dirige vers des révélations morbides, attendues, malsaines, sur lesquelles il n'était pas indispensable de mettre des mots.
Petite déception, donc.

J'avais préféré mon voyage à Venise.

vendredi 13 janvier 2012

Arsène Lupin et le bouchon de cristal


Dans la série « comblons les tares culturelles et littéraires de l’Amoureux », j’ai demandé un Arsène Lupin de Leblanc… et je l’ai eu !

Dans cette aventure, le gentleman cambrioleur en voit de toutes les couleurs : alors qu’il rendait une visite nocturne à un riche collectionneur, voilà qu’une bagarre éclate entre certains de ses complices : résultat, un domestique abattu, deux de ses compères entre les mains de la police, et une fuite in extremis pour Lupin !

Ce dernier va alors tout faire pour libérer son complice Gilbert, condamné à mort mais qui n’a rien à voir avec cette affaire de meurtre… Bizarrement, ses efforts vont le diriger vers un bouchon de cristal sans valeur apparente qui se trouvait dans la maison cambriolée, le soir de l’incident…
Le problème pour Lupin ? Quelqu’un agit derrière son dos, et ne cesse de le doubler à chaque fois qu’il pense avancer dans sa tentative de libération.

Pour un premier Arsène Lupin, autant dire que j’ai été servi ! Le livre regorge d’intrigues et de retournements de situation. Je dois dire qu’il m'a été assez difficile de le lâcher durant les cent dernières pages : le suspense y était réellement haletant !


mardi 10 janvier 2012

Game Story


Une exposition au Grand Palais sur les jeux vidéo, en voilà une drôle d’idée ! 

L’objectif n'est en fait pas si décalé que ça, et l’existence même de cette exposition n’est qu’un argument de plus en faveur du message principal que ses concepteurs ont cherché à faire passer : cette industrie en pleine croissance réussit de mieux en mieux à s’adresser au grand public.
Mieux, on découvre que ce milieu, qui peut paraître si loin de tout à certains, n’est en fait pas si éloigné que cela du cinéma, la littérature, ou encore – certes de façon beaucoup plus rare - la peinture.

L’exposition (rien à voir avec celle-ci) nous retrace donc l’histoire du jeu vidéo, de ses débuts dans les années 70 à nos jours. Pour chacune des quatre décennies parcourues, une dizaine de jeux qui ont marqué l’époque sont exposés : les bornes d’arcade ou les consoles que l’on peut prendre en main soi-même pour découvrir le jeu sont accompagnées un cartel fort bien documenté, ainsi que de divers objets qui rappellent les inspirations cinématographiques, littéraires ou artistiques du jeu.

L’interactivité est donc au rendez-vous, et le discours, qui se veut relativement simple et ouvert à tous, permet d’en apprendre plus sur ce domaine, tout en établissant des passerelles entre cette industrie et « le reste du monde ».
Les aspects sociologiques ne sont pas oubliés non plus et le visiteur découvrira avec étonnement les engouements qu'il peu susciter, notamment avec des extraits de tournois de Counter-Strike.

Une bonne expo pour se changer un peu les idées, dont l’exhaustivité plaira sans nul doute au geeks (rejouer à pong ou metal slug sur des bornes d’origine, on ne peut quand même pas faire ça tous les jours !) mais qui devrait permettre aussi de démystifier ce monde pour les visiteurs les moins familiers avec celui-ci.

lundi 9 janvier 2012

Time out


Et si le temps, c’était vraiment de l’argent ? 

Dans Time Out, les avancées scientifiques ont permis d’éradiquer la maladie, et de stopper le vieillissement des cellules à 25 ans. Une fois arrivé à ce stade, vous vivrez tant que vous éviterez tout accident violent… et qu’il restera du temps sur l’horloge numérique que vous avez sur le bras. Plus de compte en banque : tout s’achète et se paie en heures, secondes ou minutes. Les plus pauvres gagnent tous les jours à peine de quoi survivre jusqu’au lendemain, les plus riches ont des centaines, voire des millions d’années en stock…

Si l’idée de base du film est plus que prometteuse, parce qu’elle accentue et cristallise si bien les inégalités que nous connaissons dans le monde réel, on est au final assez déçu du résultat. Certes, les premières 40 minutes donnent matière à réfléchir, mais l'on n’est pas aussi secoué que prévu. 
En fait, le réel problème du film est qu’il se transforme ensuite en rien de plus qu’un film d’action avec des acteurs moyens, où Justin Timberlake peine à convaincre. 

Si le thème vous intéresse vraiment, regardez-le, mais n’hésitez pas à abandonner si vous n’accrochez pas au bout de 20 minutes !

lundi 2 janvier 2012

Bonne année 2012 !


Je vous souhaite des découvertes, de la curiosité et un regard bienveillant !