mardi 25 mars 2008

La maison du chat qui pelote, Le bal de Sceaux, La Vendetta, La Bourse


Heureusement qu'il y a Balzac pour apporter un peu de plaisir à son lecteur, luttant pour s'intéresser aux histoires de Denis Sérignac.

J'ai commencé ce recueil de quatre courts romans de Balzac pour ne pas trimbaler Giroud et pour me changer les idées. Bien m'en a pris !
La maison du chat qui pelote conte les amours d'un jeune peintre et d'une fille de drapier. De façon assez légère, Balzac narre la naissance de la passion du jeune peintre pour une beauté, le mariage précipité : la demoiselle s'est amourachée du peintre depuis qu'il a réalisé et exposé son portrait tandis que le peintre ne s'attache qu'à la pureté du beau et à la passion, puis la passion retombe et les différences se creusent entre les deux amants.

Le bal de Sceaux présente la famille Fontaine qui profite de la Restauration pour faire de beaux mariages, forte de sa fidélité à la monarchie. Seule la cadette n'est pas mariée. Belle et brillante, l'orgueilleuse Emilie attend qu'un homme tel qu'elle le rêve se présente. En attendant, elle joue avec ses soupirants. Quand le prince charmant arrivera près d'elle, saura-t-elle le reconnaître ?

La Vendetta commence sur une scène sombre : une famille corse, les Piombo, vient demander de l'aide à son vieil ami Bonaparte après avoir mené une vendetta contre les Porta. Leur fille, Ginevra devient une séduisante et talentueuse jeune femme au caractère bien affirmé. Elle peint dans l'atelier de Servin où elle rencontre un officier blessé et caché après Waterloo.

La Bourse se passe aussi après d'un peintre, Hippolyte, qui tombe amoureux de sa voisine, la belle Adélaïde. Celle-ci vit avec sa mère dans un étage miteux. De quoi vivent-elles ? Sont-elles si vertueuses qu'elles en ont l'air ?

Des femmes bien différentes, entre l'Empire et la Restauration, des caractères et des milieux divers qui n'en font pas moins des images fascinantes.

10 commentaires:

  1. "Heureusement qu'il y a Balzac pour apporter un peu de plaisir à son lecteur"
    ... ce n'est pas moi qui aurais écrit ça :-/
    J'ai un peu de mal avec Balzac. Or, on vient de me donner son oeuvre complète (tu sais, dans une collection horrible, genre "Club des livres", enfin, ça ressemble aux livres qu'on trouve chez les gens qui ne lisent pas) donc je vais quand même prendre le soin de découvrir ça... (puis j'ai aussi "Le Père Goriot" dans mon challenge... pfff...)
    Enfin, ton billet m'encourage (un peu) ! :-)

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  2. J'ai commencé "Le médecin de campagne" il y a quelques temps, et je trouve ça vraiment mauvais. Pourtant, d'habitude j'aime beaucoup cet auteur. Heureusement, j'ai quelques titres beaucoup plus alléchants sur ma PAL dont "La vendetta" !
    Je note aussi "La maison du chat qui pelote", j'aime bien ce titre^^

    Lilly (j'espère que ça va marcher...)

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  3. Je suis rarement tentée par Balzac... mais peut-être que ces nouvelles pourraient m'intéresser. C'est l'un de ces auteurs qui me fait horriblement peur!

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  4. Erzébeth, Balzac n'a pas été une passion innée. Je l'ai d'abord détesté avec son médecin de campagne (mon premier Balzac, un livre que j'ai abandonné plusieurs années avant de m'y remettre.. et de m'empresser de le finir). Puis, il y a eu le père goriot, toujours pas de révélation. Mais avec le lys dans la vallée... mon dieu, comme j'ai pu rire ! Depuis, j'en lis un de temps à autres et ça passe bien mieux que les deux premiers :)

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  5. Lilly... comme je le dis dans mon commentaire précédent, je suis morte d'ennui avec le médecin de campagne.
    Karine, ça peut être un bon livre pour aborder Balzac, tout d'abord parce que c'est court et ensuite parce que ce sont ses premières publications "lisibles", il n'est pas encore entré dans sa longue méthode de description préliminaire qui en a refroidi plus d'un. Essaye, tu pourrais être agréablement surprise :)

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  6. Mon dernier roman de Balzac doit dater de l'époque où j'étais encore à l'école ! Je me demande comment je le percevrai maintenant que je suis adulte !

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  7. Je suis un peu en froid avec Balzac, mais ces titres me feront peut-être changer d'avis... à condition que je me lance !

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  8. Voilà un petit post qui me (re)met l'eau à la bouche ! Le Père Goriot et Le Chef d'oeuvre inconnu, deux de mes meilleurs souvenirs de lectrice... Il faudrait que je m'y remette pendant les grandes vacances (mais on dit toujours cela et je n'ai jamais le temps de lire tout ce que j'ai prévu :( )

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  9. Praline, tu as ri avec "Le lys dans la vallée" ?... Je n'ai aucun souvenir de ce roman, si ce n'est que j'avais beaucoup aimé. C'était vraiment drôle ?

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  10. Arsène, je sens qu'un prêt s'impose ;)
    Aelys, n'hésite pas, lance toi :)
    Joelle, pourquoi ne pas replonger dans Balzac ?
    Erzébeth, les métaphores de Balzac sont parfois follement drôles, les bouquets expriment tous les états d'âme... et de corps du héros !

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