Ce roman d'Alice Ferney, son premier il me semble, est autant l’histoire d’une femme que de son enfant.
La première partie est toute douceur, amour et tendresse. La fée du titre est au centre de l’histoire et y influence les autres personnages. Son mari et elle forment de ces couples que l'on admire ou que l'on envie pour leur amour au delà de l'entente. Ils sont tout harmonie. Puis la fée veut donner cet amour qu'elle possède en trop plein, elle se dévoue à son petit.
Et c’est Gabriel, nom et gueule d’ange qui la remplace au centre du roman. La fée s’est envolée. Le monstre a pris sa place. Son fils, devant tant de douceur, réagit avec froideur, avec haine. C'est un très bon travailleur manuel, il a l'obsession des collections puis des boites qu'il fait de toute beauté, adaptées à leur contenu. Une obsession qui devrait inquiéter.
Depuis la mort de sa mère, il vit isolé. Son père a préféré quitter cette maison qui lui rappelait trop de souvenirs. Seul, Gabriel se laisse aller à ses passions malsaines et morbides : viol, meurtre.
Un roman court, bien troussé, qui joue du contraste pour présenter un objet aux reflets changeants, des caractères extrêmes, l'enfer au paradis.
J'en ai entendu parler mais j'ai peur d'être très, très agacée par le deuxième partie... suis encore en réflexion!
RépondreSupprimerOui, je te comprends.
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