lundi 13 septembre 2010

Ptolemy’s Gate

L’amoureux vous livre son avis sur sa dernière lecture ! Après The Amulet of Samarkand et The Golem’s Eye, Jonathan Stroud clôt sa trilogie éponyme Bartimaeus avec Ptolemy’s Gate. On y retrouve les mêmes héros que dans les précédents opus : Nathaniel, devenu jeune ministre prometteur ; Kitty, qui poursuit dans l’ombre son dessein de vengeance, et Bartimaeus, quasiment annihilé après des années au service de Nathaniel. Si l’auteur n’introduit pas de nouveau protagoniste dans ce troisième livre, le contexte dans lequel les personnages évoluent, lui, a bien changé. L’empire britannique est au bord de l’écroulement, les rébellions foisonnent dans les colonies, et la population brintannique elle-même semble de plus en plus résistante à la magie et donne bien du fil à retordre aux autorités magiciennes. Une nouvelle ère s’annonce, qui pourrait être l’occasion de mettre fin au conflit millénaire qui asservit les démons aux hommes et faits s’entredéchirer les peuples, civilisation après civilisation – c’est en tout cas ce que Kitty cherche à provoquer. Mais ce contexte de crise est propice aux traîtres et aux opportunistes, et nos héros vont être complètement dépassés par les évènements. Dans ce troisième et dernier opus, Jonathan Stroud s’attarde un peu plus sur ses personnage, les fouille, les montre dans leur complexité, en profite pour nous faire voyager en Egypte antique, pour finalement nous livrer un final étonnant par sa simplicité, sans ambigüité, finalement bien à l’image de la trilogie, et qui a le mérite de la démarquer de ce que proposent les autres auteurs de sa catégorie.

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