Un écrivain célibataire rentre de voyage. Il fait le tri de son courrier et y note une lettre d’une épaisseur surprenante. Il décide de l’ouvrir immédiatement et y découvre un manuscrit d’une femme qui ne dévoile pas son identité. Celle-ci retrace l’histoire de son amour pour l’écrivain, amour qui est resté secret et imperceptible à cet homme.
Cette femme passionnée n’a vécue que pour lui, chaque instant de sa vie était dédié à cet amour impossible. Avec précision, la demoiselle décrit les longues années d’attente, les quelques moments bénis où le romancier s’est intéressé à elle.
Cette nouvelle de Zweig est d’une beauté et d’une tristesse rare. C’est une relecture qui fait toujours autant d’effet qu’à la première lecture. Même si la jeune femme nous semble bien souvent trop extrême, trop folle, trop entichée de cet homme, si son amour est presque dangereux, elle est malgré tout touchante et pitoyable. Que ressentir à cette lecture sinon une énorme empathie et une véritable pitié pour la narratrice et les épreuves qu’elle dut traverser. Certainement une des relectures les plus agréables et les plus surprenantes parmi mes tentatives !
Un livre superbe !
RépondreSupprimerC'est aussi une nouvelle que je relis toujours avec autant de plaisir !
RépondreSupprimerEt puis aucune lassitude à la relecture, c'est rare et précieux !
RépondreSupprimerJ'ai adoré cette nouvelle : elle est toute simple et pourtant elle m'a totalement envoutée :)
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