Nouvelle ironique et pourtant triste de Zweig.
De passage à Paris, le narrateur s’attarde sur les quais. Il se prend d’affection pour un pauvre hère qui l’intrigue. Est-il un policier en civil menant une enquête ? Mais non, voyons, c’est un pickpocket. Et notre narrateur de le suivre et d’observer ses faits et gestes, de l’encourager muettement, de le fustiger lors de prises de risques, bref, de faire tout à fait corps avec cet individu.
Toujours à sa suite, le narrateur déambule dans Paris. Jusqu’à la salle Drouot qui regorge de bourgeois aux porte-monnaies bien remplis !
Une nouvelle aigre douce, sur la misère, sur les classes sociales, sur l’habileté d’un homme et son étrange métier.
J'avais beaucoup aimé cette nouvelle. J'avais l'impression d'être le narrateur !
RépondreSupprimerOui, c'est tout à fait le cas.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé cette nouvelle ainsi que "La peur". Stéfan Zweig, dans la minutie qu'il met dans le détail, nous fait admirablement entrer dans la peau des personnages. C'est passionnant!
RépondreSupprimerJe suis parfaitement d'accord !
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