Me voilà de retour ! Je n'ai pas encore eu le temps de passer vous saluer mais ça ne va pas tarder :) Difficile de choisir quel livre mettre à l'honneur aujourd'hui, l'été fut assez fécond en la matière. J'ai choisi un de mes derniers achats et un récent plaisir.
L’héroïne de ce roman, dernier né d’Alice Ferney, est une danseuse. Elsa Platte est mère de quatre enfants et épouse d’Alexandre Platte. Depuis plusieurs semaines, cette femme regarde chaque soir le même film : Chaînes conjugales. Seulement, ce soir n’est pas comme les autres. Son mari, lassé de cette attitude, lui a dit la veille qu’il ne rentrerait plus. Pendant tout le film, Elsa s’interroge. Rentrera-t-il ? Où sont les torts ? Qui est responsable de cette situation ? En même temps que trois personnages hollywoodiens, la valse amoureuse, ses temps et contretemps, défilent. Et les narrations se mêlent : film et réalité s’interpellent et se répondent. L’intrigue du film ? Trois amies partent une journée en mer. Elles ont reçu une lettre annonçant le départ d’Addie, la femme fatale de leur club, avec l’un de leurs époux. Chacune fait son examen de conscience et s’imagine être l’abandonnée.
J’ai dévoré ce dernier roman avec une joie et un plaisir féroce, regrettant toutefois le changement d’éditeur… Pourquoi être partie chez Albin Michel ? Personnellement, le papier et le format d’Actes sud me plaisaient mille fois plus. Mais passons... Ici, le thème de l’amour, de la lassitude, de l’usure des sentiments, de leur réveil parfois brutal, parfois trop tard. Des thèmes universels renouvelés par cette narration peu banale. Alice Ferney m’a offert dans ce livre un double plaisir, celui du scénario hollywoodien avec ses actrices à la beauté parfaite et celui du roman. Merci !