Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu de "Classics". Ce livre de Pline l'ancien traite de la peinture, voilà pourquoi il m'intéressait particulièrement. La peinture, ça commence en Grèce. Mais ce sont bien sûr les romains qui les apprécient le plus (et qui les embarquent pour décorer les temples, pourquoi se gêner ?). Pline explique comment César, Agrippa et Auguste, amateurs éclairés, installèrent ces belles créations sur le forum.
Puis il tente de retracer l'origine des pigments, l'évolution de la peinture (comme la photo, on commence en noir et blanc avant d'avoir la couleur (ne retenez pas ça, c'est faux, Pline brode un peu)). Puis l'historique des peintres, maîtres et élèves, inventeurs ou copieurs, défile... Notons que la plupart des oeuvres sont connues par Pline de visu (temples et palais romains) ou par les textes. C'est assez fascinant de lire ce regard, non pas d'esthète, mais d'encyclopédiste... Il essaie de ne rien oublier ! Parce que ses livres sont sensés contenir la culture de base d'un romain. Et il reprend les fameux mythes du premier relief, moulé à partir du trait qu'une amoureuse fait autour de l'ombre de son amant partant à la guerre ou celui de la peinture si réaliste que les oiseaux, les chevaux voire les peintres s'y trompent...
Pour illustrer ce propos, pas de peinture grecque car hélas, pas de survivante. Mais de la peinture romaine... un peu osée. C'est Pan qui pèse son... vous-voyez-quoi.
Puis il tente de retracer l'origine des pigments, l'évolution de la peinture (comme la photo, on commence en noir et blanc avant d'avoir la couleur (ne retenez pas ça, c'est faux, Pline brode un peu)). Puis l'historique des peintres, maîtres et élèves, inventeurs ou copieurs, défile... Notons que la plupart des oeuvres sont connues par Pline de visu (temples et palais romains) ou par les textes. C'est assez fascinant de lire ce regard, non pas d'esthète, mais d'encyclopédiste... Il essaie de ne rien oublier ! Parce que ses livres sont sensés contenir la culture de base d'un romain. Et il reprend les fameux mythes du premier relief, moulé à partir du trait qu'une amoureuse fait autour de l'ombre de son amant partant à la guerre ou celui de la peinture si réaliste que les oiseaux, les chevaux voire les peintres s'y trompent...
Pour illustrer ce propos, pas de peinture grecque car hélas, pas de survivante. Mais de la peinture romaine... un peu osée. C'est Pan qui pèse son... vous-voyez-quoi.
Ah ces Romains étaient de sacrés hédonistes ! ;)
RépondreSupprimerC'est rare de voir un livre de Pline sur les blogs. C'est pour ça que j'aime venir chez toi.
Hé hé, je reconnais bien cette peinture pompéienne. Jamais lu intégralement un livre de Pline, mais celui-là doit être assez intéressant.
RépondreSupprimerMerci Leiloona :)
RépondreSupprimerRose, effectivement, il est assez agréable mais il a parfois tendance à tourner au catalogue, hélas.