Ce titre est un peu trompeur. Je m'attendais à ce que Camporesi étudie la place du chocolat dans l'alimentation du XVIIIe siècle. C'est un peu le cas. Mais le propos est plus large et regroupe des études sur divers aspects de la société moderne.
Chaque chapitre est un petit voyage dans le XVIIIe siècle des Lumières, des salons et du raffinement. Qu'en dire ? C'est un siècle curieux et vite lassé, qui demande un renouvellement perpétuel des goûts. C'est un moment de lumière (au sens propre) où les soupers se prennent tard, aux lueurs des éclairages artificiels. C'est un temps où l'on mange peu et où l'on s'évanouit beaucoup, où une rose trop parfumée donne la migraine et où l'on sait reconnaître la provenance d'une bête à sa saveur. Époque liquoreuse, un peu écœurante pour qui lit. Période de cuisiniers français éparpillés en Europe comme autant d'agents de civilisation. Ère d'intellectuels stimulés par les cafés et chocolats exotiques. Vous l'aurez compris, il s'agit plus ici d'aliments et de saveurs, de tables et de gourmandises que du seul chocolat. Pas de recette mais des ambiances, des parfums...
Chaque chapitre est un petit voyage dans le XVIIIe siècle des Lumières, des salons et du raffinement. Qu'en dire ? C'est un siècle curieux et vite lassé, qui demande un renouvellement perpétuel des goûts. C'est un moment de lumière (au sens propre) où les soupers se prennent tard, aux lueurs des éclairages artificiels. C'est un temps où l'on mange peu et où l'on s'évanouit beaucoup, où une rose trop parfumée donne la migraine et où l'on sait reconnaître la provenance d'une bête à sa saveur. Époque liquoreuse, un peu écœurante pour qui lit. Période de cuisiniers français éparpillés en Europe comme autant d'agents de civilisation. Ère d'intellectuels stimulés par les cafés et chocolats exotiques. Vous l'aurez compris, il s'agit plus ici d'aliments et de saveurs, de tables et de gourmandises que du seul chocolat. Pas de recette mais des ambiances, des parfums...
sympa...
RépondreSupprimerLe tableau est interressant, mais la gente Féminine y est peu représentée.Que boivent t ils? du Champagne? Possible, bien que Dom Perrignon soit mort en 1715, je doute que ce nectar soit déja trés répandu.Que mangent t ils? ca ressemble a des huitres, mais a cette époque, les coquillages n étaient qu une nourriture des gens du peuple, certainement pas une délicatesse. Qu en pensez vous?
RépondreSupprimerBonne journée Latil
ce qu tu écris donne l'eau à la bouche
RépondreSupprimerOui, sympa.
RépondreSupprimerAlors pour répondre à vos questions, ils mangent des huitres, aliment très apprécié par l'aristocratie parisienne. Ils faisaient venir à grand prix ces mets et il existait divers systèmes pour les garder fraiches. Les moins bonnes étaient consommées sur leur lieu de trouvaille.
Le Champagne a sa place à la cour de Louis XVI, pour Louis XV, je ne sais pas.
Pour l'absence de femmes... je m'interroge.
APrès vérification, ils boivent bien du champagne !
RépondreSupprimerSourire.. j'ai cliqué sur l'une des images... parce que j'aime le chocolat. :)
RépondreSupprimerBeau retour en arrière.
Passe un bon dimanche.