mardi 1 avril 2014

12 years a slave

Oui, je sais, ça fait des mois que ce film de Steve McQueen est sorti et je n'en parle que maintenant. Honte sur moi. 

Tout le monde a entendu parler de ce film, j'imagine. Sinon, tout est dans le titre. C'est l'histoire de Solomon Northurp, homme libre, qui est vendu comme esclave en Louisiane. Il y reste 12 ans. 12 ans pendant lesquels il s'efforce de survivre. 12 ans pendant lesquels ses enfants grandissent sans lui. 12 ans à voir tout ce dont le maître est capable face à l'esclave. 

Filmé de façon assez classique, ce long-métrage aborde la question de l'esclavage dans toute sa cruauté. Il y a du sang et de la sueur. Il y a la violence et le mépris omniprésents. Il y a l'indifférence et l'absence de solidarité entre esclaves. Ces hommes sont des choses, des objets, dont on s'étonne même qu'ils puissent continuer à parler, à chanter. 
Quant aux blancs... tous des méchants, des hypocrites, des opportunistes (oui, c'est très manichéen cette histoire). Qui lisent la Bible et l’interprètent à leur façon, persuadés que leurs actions sont bénies par Dieu. Heureusement, Brad Pitt, le gentil charpentier, est un peu le rédempteur.

Effectivement, ce genre de plongée dans une histoire pas si lointaine est nécessaire. La violence, qu'on la supporte ou pas, n'arrivera jamais à la hauteur de ce qu'ont subi ces hommes. Ce qui m'interroge, c'est l'indifférence. L'indifférence des esclaves devant l'un des leurs, pendu à une branche pendant des heures. L'impossibilité de créer des liens. L'absence de mise en perspective également. Il n'est pas question de guerre de sécession ou de débat sur l'esclavage. Franchement, sans être spécialiste de la question, je trouve cela étrange. Des avis sur la questions ? Des éléments de réponse ? 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour laisser un petit mot, donner votre avis et poser des questions, c'est ici !