Je n'avais encore jamais lu Etxebarria et cette première lecture ne m'a pas déplu. De courts chapitres, titrés par ordre alphabétique, un style assez fluide.
Ce roman de détente n'est pas très joyeux : trois soeurs vivent sous dépendance. Dépendance aux drogues ou aux médicaments (mais n'est-ce pas semblable ?), dépendantes des hommes, de l'amour, peur du regard des autres. La liberté est dure à assumer et la vie n'est pas facile à façonner pour ces jeunes femmes. Christina change d'homme comme de tee-shirt, a laché un boulot chiant pour être serveuse, a fait un bon nombre de tentatives de suicides et se martyrise. Rosa, qui a passé son adolescence à bosser, ne s'accorde aucune pause pour réussir dans son boulot. Ana tient sa maison, s'occupe de son mari et de son fils... et passe ses journées à pleurer.
Des passages touchants, tristes et doux-amers. Pas de véritable gaieté, le refus constant d'être lucide (quoique)... de la violence, du sexe et finalement une grande solitude. Je ne comprends pas ce qui était censé être drôle là dedans. A ne pas lire en période de vague à l'âme !
Ce roman de détente n'est pas très joyeux : trois soeurs vivent sous dépendance. Dépendance aux drogues ou aux médicaments (mais n'est-ce pas semblable ?), dépendantes des hommes, de l'amour, peur du regard des autres. La liberté est dure à assumer et la vie n'est pas facile à façonner pour ces jeunes femmes. Christina change d'homme comme de tee-shirt, a laché un boulot chiant pour être serveuse, a fait un bon nombre de tentatives de suicides et se martyrise. Rosa, qui a passé son adolescence à bosser, ne s'accorde aucune pause pour réussir dans son boulot. Ana tient sa maison, s'occupe de son mari et de son fils... et passe ses journées à pleurer.