Bonnes vacances !
dimanche 29 juillet 2007
Bonnes vacances !
Mes lectures ?
J'ai pioché ce petit questionnaire chez Sandrounette, il propose des choix... cornéliens !
- Molière ou Racine ? Racine ! Ses figures féminines sont merveilleuses. Molière me fait sourire, mais Racine me touche plus.
- Rousseau ou Voltaire ? Voltaire : L'engagement, le punch, les satires. Rousseau m'a un peu lassée dans ses Rêveries, par contre, j'avais aimé la Nouvelle Héloïse. C'est un peu mièvre, j'en conviens mais ça se laisse lire.
- Sade ou Laclos ? Laclos, pour son raffinement dans la perversion des valeurs. Sade la partage mais tout devient luxure plutot que libertinage. D'ailleurs, je vais relire les liaisons cet été !
- Hugo ou Zola ? Hugo parce que je n'ai pas encore lu tous ses romans (il me reste Han d'Islande et Bug Jargal), pour ses poèmes (sauf quand il en fait trop) et son théâtre... Zola :( Tout est lu :'(
Bon, ça veut peut-être dire que je préfère Zola ? Ou alors que les Rougon-Macquart se lisent plus vite que la totalité des oeuvres romanesques d'Hugo ? ;)
- Flaubert ou Balzac ? Flaubert pour la langue, le style ciselé, les mots si bien choisis mais je ne dédaigne pas pour autant le lys dans la vallée.
- Alexandre Dumas ou Jules Verne ? Alexandre Dumas. Pour le rythme et pour l'époque. Jules Verne a pu m'ennuyer...
- Verlaine ou Rimbaud ? Verlaine. Mais à 17 ans, je préférais Rimbaud.
- Mauriac ou Bernanos ? Mauriac, mais Bernanos n'est pas loin derrière. A vrai dire, je ne les adore pas vraiment.
- Kafka ou Conrad ? Kafka ! Dommage qu'il n'ait pas plus écrit, je suis une inconditionnelle.
- Agatha Christie ou Conan Doyle ? Conan Doyle sans hésiter. J'aime bien aussi la petite Agatha mais je crois que je me suis lassée.
- Sartre ou Camus ? J'hésite... J'ai adoré la Peste. Mais le théâtre de Sartre m'enchante. Allez, va pour Sartre, mais, c'est un peu grâce au Castor.
- Hemingway ou Steinbeck ? Hemingway.
- Céline ou Proust ? Proust mais j'aime aussi Céline. Il y a juste le côté gouaille qui m'agace parfois, et ses opinions... mais c'est une autre histoire.
- Queneau ou Pérec ? Pérec.
- Fante ou Bukowski ? Aucune idée. Lacune à combler très vite.
- Paul Auster ou Philip Roth ? Bon, faut aussi que j'aille lire Roth pour trancher ! Pour le moment, c'est donc Auster... que j'aime beaucoup.
- Beigbeder ou Houellebecq ? Argh, ils m'exaspèrent tous les deux. Ce sera ni l'un ni l'autre. Si on me torture, je choisis quand même... Beigbeder.
- Marc Lévy ou Annie Dupérey ? Pff, les deux m'agacent (oui j'ai lu des bouquins de ces auteurs, personne n'est parfait ;) ). Lévy pour Où es-tu ?
Ah... et le titre demandait "thé ou café ?" Thé sans hésiter, une petite tasse ou un grand mug, de mon favori "Pleine Lune".
- Rousseau ou Voltaire ? Voltaire : L'engagement, le punch, les satires. Rousseau m'a un peu lassée dans ses Rêveries, par contre, j'avais aimé la Nouvelle Héloïse. C'est un peu mièvre, j'en conviens mais ça se laisse lire.
- Sade ou Laclos ? Laclos, pour son raffinement dans la perversion des valeurs. Sade la partage mais tout devient luxure plutot que libertinage. D'ailleurs, je vais relire les liaisons cet été !
- Hugo ou Zola ? Hugo parce que je n'ai pas encore lu tous ses romans (il me reste Han d'Islande et Bug Jargal), pour ses poèmes (sauf quand il en fait trop) et son théâtre... Zola :( Tout est lu :'(
Bon, ça veut peut-être dire que je préfère Zola ? Ou alors que les Rougon-Macquart se lisent plus vite que la totalité des oeuvres romanesques d'Hugo ? ;)
- Flaubert ou Balzac ? Flaubert pour la langue, le style ciselé, les mots si bien choisis mais je ne dédaigne pas pour autant le lys dans la vallée.
- Alexandre Dumas ou Jules Verne ? Alexandre Dumas. Pour le rythme et pour l'époque. Jules Verne a pu m'ennuyer...
- Verlaine ou Rimbaud ? Verlaine. Mais à 17 ans, je préférais Rimbaud.
- Mauriac ou Bernanos ? Mauriac, mais Bernanos n'est pas loin derrière. A vrai dire, je ne les adore pas vraiment.
- Kafka ou Conrad ? Kafka ! Dommage qu'il n'ait pas plus écrit, je suis une inconditionnelle.
- Agatha Christie ou Conan Doyle ? Conan Doyle sans hésiter. J'aime bien aussi la petite Agatha mais je crois que je me suis lassée.
- Sartre ou Camus ? J'hésite... J'ai adoré la Peste. Mais le théâtre de Sartre m'enchante. Allez, va pour Sartre, mais, c'est un peu grâce au Castor.
- Hemingway ou Steinbeck ? Hemingway.
- Céline ou Proust ? Proust mais j'aime aussi Céline. Il y a juste le côté gouaille qui m'agace parfois, et ses opinions... mais c'est une autre histoire.
- Queneau ou Pérec ? Pérec.
- Fante ou Bukowski ? Aucune idée. Lacune à combler très vite.
- Paul Auster ou Philip Roth ? Bon, faut aussi que j'aille lire Roth pour trancher ! Pour le moment, c'est donc Auster... que j'aime beaucoup.
- Beigbeder ou Houellebecq ? Argh, ils m'exaspèrent tous les deux. Ce sera ni l'un ni l'autre. Si on me torture, je choisis quand même... Beigbeder.
- Marc Lévy ou Annie Dupérey ? Pff, les deux m'agacent (oui j'ai lu des bouquins de ces auteurs, personne n'est parfait ;) ). Lévy pour Où es-tu ?
Ah... et le titre demandait "thé ou café ?" Thé sans hésiter, une petite tasse ou un grand mug, de mon favori "Pleine Lune".
jeudi 26 juillet 2007
Globalia
"Globalia c'est la liberté. Globalia, c'est la sécurité". Dans un monde idéal, les gentils humains vivraient dans des bulles de verre qui les protégeraient des méchants terroristes des non-zones. Ces gens vivraient en démocratie, seraient libres de travailler ou non, auraient quand même un minimum pour survivre. En plus, ils auraient la chance d'avoir des écrans allumés en permanence. La mort ne serait presque plus un obstacle puisque tout peut être remplacé, changé, amélioré. Les enfants seraient peu nombreux et l'on s'en méfierait.
Bien sûr, l'histoire de Rufin va montrer combien on a raison de soupçonner la jeunesse du pire. Baïkal est un jeune homme curieux et amoureux. Il est intrigué par ce qui se cache dans les non-zones, franchit les limites de Globalia... et est rattrapé. En prison, des psychologues sont à sa dispostion et les écrans bourdonnent à longueur de journée. Il est finalement escorté jusqu'à la résidence de Ron Altman, un des dirigeant de Globalia, qui lui propose de passer dans les non-zones. Ron Altman cherche à instaurer une cohésion des globaliens, une unité autour de la peur et crée pour cela un terroriste de toutes pièces, Baïkal. Sa petite amie Kate ainsi que Puig Pujol dont la carrière a été "fortement accélérée" (comprenez mis au chomage) vont tout faire pour le rejoindre et découvrir les failles de Globalia. Pendant ce temps, Baïkal découvre les populations des non-zones.
La description de Globalia et des non-zones est assez intéressante par contre la narration en elle-même est un peu pénible. L'action se traine affreusement et la fin est expédiée. Beaucoup d'attentes sont créées et restent sans réponses. Rufin a écrit, parait-il, de biens meilleurs livres tels que Rouge Brésil. En tout cas, en anticipation, il n'est pas très bon. Preférez lui Huxley ou Orwell qui malgré leur age sont aussi actuels que Globalia et moins ennuyeux.
Bien sûr, l'histoire de Rufin va montrer combien on a raison de soupçonner la jeunesse du pire. Baïkal est un jeune homme curieux et amoureux. Il est intrigué par ce qui se cache dans les non-zones, franchit les limites de Globalia... et est rattrapé. En prison, des psychologues sont à sa dispostion et les écrans bourdonnent à longueur de journée. Il est finalement escorté jusqu'à la résidence de Ron Altman, un des dirigeant de Globalia, qui lui propose de passer dans les non-zones. Ron Altman cherche à instaurer une cohésion des globaliens, une unité autour de la peur et crée pour cela un terroriste de toutes pièces, Baïkal. Sa petite amie Kate ainsi que Puig Pujol dont la carrière a été "fortement accélérée" (comprenez mis au chomage) vont tout faire pour le rejoindre et découvrir les failles de Globalia. Pendant ce temps, Baïkal découvre les populations des non-zones.
La description de Globalia et des non-zones est assez intéressante par contre la narration en elle-même est un peu pénible. L'action se traine affreusement et la fin est expédiée. Beaucoup d'attentes sont créées et restent sans réponses. Rufin a écrit, parait-il, de biens meilleurs livres tels que Rouge Brésil. En tout cas, en anticipation, il n'est pas très bon. Preférez lui Huxley ou Orwell qui malgré leur age sont aussi actuels que Globalia et moins ennuyeux.
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mercredi 25 juillet 2007
Les surprises de la bibliothèque
Non, je ne fais pas de colis pour un swap (j'ai encore raté le dernier... va vraiment falloir que je fasse installer internet à Paris !). Je ne fais pas de colis du tout d'ailleurs. Ce charmant paquet (16x25x8 cm) est mon dernier emprunt à la bibliothèque municipale. Le principe est simple, il s'agit d'une surprise, un peu comme les paquets "spécial garçon" ou "spécial fille". Sauf qu'à l'intérieur, il y a des livres, trois pour être précise. Des livres mystères !! Si c'est pas excitant tout ça... Une âme avisée m'a quand même avertie qu'il pourrait s'agir de livres que j'avais déjà lus. Tant pis, je prends le risque !
D'ailleurs, je le garde pour demain voire après demain. Ca me fera un petit cadeau de fin de mémoire (en plus d'Harry Potter que je courrai acheter parce qu'il me nargue depuis samedi). Vous allez me dire : "avec les cotes, tu aurais pu savoir, elles sont quand même bien visibles". Et bien non, c'est une surprise vous dis-je.
En attendant, on peut toujours tenter de deviner ce qu'il y a dedans !
D'ailleurs, je le garde pour demain voire après demain. Ca me fera un petit cadeau de fin de mémoire (en plus d'Harry Potter que je courrai acheter parce qu'il me nargue depuis samedi). Vous allez me dire : "avec les cotes, tu aurais pu savoir, elles sont quand même bien visibles". Et bien non, c'est une surprise vous dis-je.
En attendant, on peut toujours tenter de deviner ce qu'il y a dedans !
mardi 24 juillet 2007
Le potentiel érotique de ma femme
David Foenkinos rencontre un vrai succès sur bon nombre de blogs, alors il est venu naturellement s'ajouter à ma LAL. C'est finalement le message de Caro[line] qui m'a décidée. Laissant de coté mes autres lectures du moment, j'ai parcouru avec curiosité ce roman au titre prometteur. Hélas, la quatrième de couverture n'est pas l'unique piège du lecteur, le titre peut aussi susciter des attentes... et les décevoir. Le sujet ? Le style ? Pour tout dire, l'ensemble m'a semblé un peu plat, j'avais l'impression que l'auteur se forçait à faire du cocasse ironique.
Le sujet n'était pas mauvais : Hector est un collectionneur invétéré, les timbres, les pin's et autres bétises le passionnent. Il délaisse parfois une monomanie pour une autre mais ne renonce jamais à son amour des collections. Jusqu'au jour où il décide de se sevrer. Et puis vient le jour où il tente de se suicider. L'hospitalisation qu'il fait passer pour un voyage aux Staaaates. Sauf que pour faire croire ce genre de chose, il faut connaitre un minimum le sujet. Et c'est en recherchant un livre pouvant conforter ses mensonges qu'il rencontre sa future femme, Brigitte. Sa collectionnite aigue semble alors reprendre de plus belle !
A noter, un brochette de personnages, aussi dingues qu'Hector. Pitoyables comme des êtres humains. Ils pourraient être drôles mais ils sont surtout lassants. J'avoue avoir parfois esquissé un sourire, apprécié la construction du tout début de l'oeuvre mais ne pas comprendre en quoi ce livre peut être considéré comme génial. C'est un peu comme l'art naïf, c'est mignon à regarder mais de là à aimer...
Le sujet n'était pas mauvais : Hector est un collectionneur invétéré, les timbres, les pin's et autres bétises le passionnent. Il délaisse parfois une monomanie pour une autre mais ne renonce jamais à son amour des collections. Jusqu'au jour où il décide de se sevrer. Et puis vient le jour où il tente de se suicider. L'hospitalisation qu'il fait passer pour un voyage aux Staaaates. Sauf que pour faire croire ce genre de chose, il faut connaitre un minimum le sujet. Et c'est en recherchant un livre pouvant conforter ses mensonges qu'il rencontre sa future femme, Brigitte. Sa collectionnite aigue semble alors reprendre de plus belle !
A noter, un brochette de personnages, aussi dingues qu'Hector. Pitoyables comme des êtres humains. Ils pourraient être drôles mais ils sont surtout lassants. J'avoue avoir parfois esquissé un sourire, apprécié la construction du tout début de l'oeuvre mais ne pas comprendre en quoi ce livre peut être considéré comme génial. C'est un peu comme l'art naïf, c'est mignon à regarder mais de là à aimer...
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vendredi 20 juillet 2007
L'enigme des cinq lunes
Un policier de Peters sans Peabody. La jeune héroïne se nomme Vicky Bliss, elle est polyglote, écrit des pornos et travaille au musée de Munich. Lorsqu'une reproduction presque parfaite d'un bijou de la collection est retrouvée, elle décide de mener l'enquête. Elle part pour Rome où elle dénoue les fils de l'organisation sans perdre son sens de l'humour et en se jetant dans la gueule du loup. Ce roman m'a semblé assez mal traduit, ou mal écrit. On retrouve l'humour de Peters mais bien moins sympathique que dans sa série egyptienne. Quant à l'enquête... tout semble fonctionner sur intuitions, transmissions de pensées plus que sur des preuves réelles. Bref, il vaut mieux lire les aventures d'Amélia ou de Ramsès.
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Pauline
Je suis peut être un peu bizarre (et égocentrique) mais voir qu'une héroïne se prénomme comme moi pourrait me faire acheter un livre. Enfin, les pratiques de lecture des uns et des autres... Bref, j'ai lu ce petit opus de G. Sand sous de fallacieux prétextes et pour retarder plus encore les urgences urgentes qu'il me faut régler avant de partir -enfin- paresser au bord de la mer... et remettre le bateau d'aplomb pour les régates de l'été.
Pauline est une petite provinciale qui soigne sa maman acariatre et qui brode à longueur de journées. Sa grande amie Laurence est devenue une actrice réputée, une charmante parisienne très élégante et distinguée. Bien entendu, la petite bourgeoisie considère toujours les comédiens comme des êtres pervertis et les deux amies ont été amenées à cesser leur correspondance. De passage dans sa ville natale, Laurence en profite pour renouer avec Pauline. Tout se passe pour le mieux, Laurence est pour tous une grande dame et les cancans deviennent louanges. Charmant ! Tout se corse à la mort de la maman de Pauline. Laurence est une grande âme, elle accueille son amie à Paris où un méchant admirateur de l'actrice sépare les jeunes femmes. L'esprit étriqué de Pauline (normal puisqu'elle vient de province), le mauvais dragueur auront raison de leur amitié.
Cette courte lecture n'est pas indispensable, il y a de bien meilleures choses à lire du même auteur (même si l'un de ses amants me touche bien plus qu'elle, le charmant et romantique Musset). Nous nageons dans un univers manichéen, on s'esbaudit des qualités de Laurence, on pleure sur la pauvre Pauline... Paris est si supérieur à la province et patati et patata...
Pauline est une petite provinciale qui soigne sa maman acariatre et qui brode à longueur de journées. Sa grande amie Laurence est devenue une actrice réputée, une charmante parisienne très élégante et distinguée. Bien entendu, la petite bourgeoisie considère toujours les comédiens comme des êtres pervertis et les deux amies ont été amenées à cesser leur correspondance. De passage dans sa ville natale, Laurence en profite pour renouer avec Pauline. Tout se passe pour le mieux, Laurence est pour tous une grande dame et les cancans deviennent louanges. Charmant ! Tout se corse à la mort de la maman de Pauline. Laurence est une grande âme, elle accueille son amie à Paris où un méchant admirateur de l'actrice sépare les jeunes femmes. L'esprit étriqué de Pauline (normal puisqu'elle vient de province), le mauvais dragueur auront raison de leur amitié.
Cette courte lecture n'est pas indispensable, il y a de bien meilleures choses à lire du même auteur (même si l'un de ses amants me touche bien plus qu'elle, le charmant et romantique Musset). Nous nageons dans un univers manichéen, on s'esbaudit des qualités de Laurence, on pleure sur la pauvre Pauline... Paris est si supérieur à la province et patati et patata...
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Baudelaire pour les vacances
L'invitation au voyage
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
jeudi 19 juillet 2007
L'immortalité
Voilà un beau titre, choisi par Milan Kundera pour l'un de ses plus beaux livres ! Il m'avait beaucoup marqué quelques années auparavant mais j'en avais oublié l'histoire. Sous prétexte de vérifier s'il ne déprimerait pas trop un garçon sensible, je l'ai relu... pour mon plus grand bonheur.
L'immortalité est composé de différentes parties, de différentes histoires. Kundera écrit ses livres comme la musique, sensibilité du tchèque, peut être ? La fugue... non pas ici. Entre Mahler et Beethoven, il nous offre plutot une symphonie. Sept belles parties, où personnages se rencontrent et se mélangent.
Les personnages sont ceux que nous croisons tous les jours : Agnès, Paul et leur fille Brigitte. Laura et Bertrand. Le père de Laura et d'Agnès. Rubens. Et puis Avenarius, qui se promène avec un long couteau.. Et les personnages immortels, ceux dont on ne cesse de parler depuis qu'ils sont morts : Goethe, Hemingway... L'histoire ? Il y en a plusieurs. Il y a l'amour, qui gouverne toutes ces vies, amour de l'aimé, de l'amant, du père, de la gloire, de la vie... L'écriture. La mort. Le temps. L'image de soi. Les gestes. L'ironie. Un petit livre plein de beauté.
L'immortalité est composé de différentes parties, de différentes histoires. Kundera écrit ses livres comme la musique, sensibilité du tchèque, peut être ? La fugue... non pas ici. Entre Mahler et Beethoven, il nous offre plutot une symphonie. Sept belles parties, où personnages se rencontrent et se mélangent.
Les personnages sont ceux que nous croisons tous les jours : Agnès, Paul et leur fille Brigitte. Laura et Bertrand. Le père de Laura et d'Agnès. Rubens. Et puis Avenarius, qui se promène avec un long couteau.. Et les personnages immortels, ceux dont on ne cesse de parler depuis qu'ils sont morts : Goethe, Hemingway... L'histoire ? Il y en a plusieurs. Il y a l'amour, qui gouverne toutes ces vies, amour de l'aimé, de l'amant, du père, de la gloire, de la vie... L'écriture. La mort. Le temps. L'image de soi. Les gestes. L'ironie. Un petit livre plein de beauté.
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mercredi 18 juillet 2007
Harry Potter et l'ordre du Phénix
Est un peu décevant... c'est simple, l'ordre passe au second plan, alors que c'est un élément majeur du livre tandis que les entrainements de la D. A. sont montrés sous toutes les coutures. Niveau cohérence, certains passages doivent être difficiles à comprendre par les non-initiés car c'est de l'élagage plus que sauvage. Un exemple pour la forme, Dumbledore parle des Aurores à Voldemort alors que jamais jamais il n'en est question précédemment ! L'atmosphère très sombre, la solitude d'Harry sont par contre bien rendus. J'ai passé un assez bon moment mais je trépignais de rage devant les coupures brutales... Finalement et pour conclure, vivement samedi !
vendredi 13 juillet 2007
Olympos
Attention, ce livre est le deuxième volet d'Ilium ! Je deviens fan de Dan Simmons !!
Les Troyens et les Grecs se sont alliés pour affronter les dieux, une nouvelle guerre fait rage où les IA assistent les hommes. A Ardis, les hommes et les femmes, disciples d'Odysseus et hotes d'Ada apprennent à se défendre contre les voynixs et à maitriser leurs connaissances.
Pourtant, tout bascule encore. Les Grecs découvrent que tous les humains hors de Troie ont disparus, les Moravecs ne peuvent plus les assister et à la faveur d'une ruse divine, la guerre de Troie reprend de plus belle. Achille disparait du front pour mener une autre guerre, plus folle que la première et pour détroner Zeus. Odysseus est le seul à pouvoir sauver l'humanité des voynixs et du monstre Sétébos qui emprisonne les villes sous sa glace bleue. Harman est convié à suivre une autre quête, plus incroyable encore que la première. Quant à Manhmut et Orphu, ils quittent Mars pour la terre. Hockenberry est toujours présent, transfuge et allié.
Le second tome est indispensable. Tout d'abord parce que lorsqu'on termine le premier, on trépigne d'impatience en attendant la suite. Ensuite parce que l'Iliade sans l'Odyssée, c'est du Homère aux petits pieds. Enfin, parce que c'est imaginatif (moins que le premier certes), c'est prenant, bien écrit et tout et tout... et puis ça transfigurera votre vision d'Homère. Promis, parole d'helléniste !
Les Troyens et les Grecs se sont alliés pour affronter les dieux, une nouvelle guerre fait rage où les IA assistent les hommes. A Ardis, les hommes et les femmes, disciples d'Odysseus et hotes d'Ada apprennent à se défendre contre les voynixs et à maitriser leurs connaissances.
Pourtant, tout bascule encore. Les Grecs découvrent que tous les humains hors de Troie ont disparus, les Moravecs ne peuvent plus les assister et à la faveur d'une ruse divine, la guerre de Troie reprend de plus belle. Achille disparait du front pour mener une autre guerre, plus folle que la première et pour détroner Zeus. Odysseus est le seul à pouvoir sauver l'humanité des voynixs et du monstre Sétébos qui emprisonne les villes sous sa glace bleue. Harman est convié à suivre une autre quête, plus incroyable encore que la première. Quant à Manhmut et Orphu, ils quittent Mars pour la terre. Hockenberry est toujours présent, transfuge et allié.
Le second tome est indispensable. Tout d'abord parce que lorsqu'on termine le premier, on trépigne d'impatience en attendant la suite. Ensuite parce que l'Iliade sans l'Odyssée, c'est du Homère aux petits pieds. Enfin, parce que c'est imaginatif (moins que le premier certes), c'est prenant, bien écrit et tout et tout... et puis ça transfigurera votre vision d'Homère. Promis, parole d'helléniste !
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L'Astrée
Bon, je me suis un peu fait avoir avec ce bouquin d'Honoré d'Urfé. Parce qu'il s'agit de quelques parties de l'Astrée mais que certains livres y sont simplement résumés. Alors, c'est frustrant. Des 5000 paes (et encore, c'est un inachevé) vous n'en lisez que 500... de quoi mettre dans l'ambiance mais pas de quoi imprimer tous les tiroirs du roman.
Car outre les amours d'Astrée et Céladon, les petits bergers et bergères qui batifolent autour ont tous des histoires d'amour complexes à raconter, les nymphes telles que Galathée s'y mettent aussi, bref ce roman à tiroirs devait être assez indigeste. Et les quelques pages que j'ai pu en lire m'ont finalement suffit. Il faut dire que je le traînais tant bien que mal depuis un bon mois (incroyable, je sais).
Je ne suis pas mécontente de l'avoir lu parce que c'est sympathique, la langue est agréable (mais vivement l'uniformisation des notes de bas de page, qu'on cesse d'avoir trois marque-page dans un bouquin !), les déguisements, les ruses, les méchants trop méchants (qui sont punis par dieu ou par les hommes)... il y a de quoi se faire plaisir avec ce joli roman Renaissance ! Mais la version intégrale est peut être difficile à digérer entre analyses amoureuses, pastorale et héroïsme forcené...
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La fille de la nuit
Un autre Brussolo. Un Brussolo de détente un peu avant les vacances. Comme souvent, l'auteur entraîne son lecteur dans une recherche trépidante, manie le retournement de situation et campe des personnages étonnants, sans compter les apparitions, les rêves et les fantasmes qui peuplent ses univers. Les personnages, parlons en, souvent assez caricaturaux, aux traits stylisés, des profondeurs psychologiques sondables... mais psychopathologiques. Les personnages de Brussolo ont souvent des problèmes incroyables, on est toujours à la limite de la SF... et parfois en plein dedans !
Ici, c'est Jane Doe (nommée ainsi par la police) qui erre à la frontière de ses souvenirs, à la lisière de son imagination. Trouvée presque morte, une balle dans la tête, la jeune femme est soignée et tente de retrouver sa mémoire disparue avec un morceau de son crane. Lorsqu'elle quitte l’hôpital et rejoint le monde "normal", elle se rend compte qu'elle ne devait pas être une femme ordinaire... Alors, tueuse en série pourchassée ? victime ? complot de la CIA et enregistrement sécurisés, les pistes se mélangent mais montrent bien en Jane Doe une professionnelle du déguisement, de la dissimulation, de la méfiance... et du meurtre.
Ici, c'est Jane Doe (nommée ainsi par la police) qui erre à la frontière de ses souvenirs, à la lisière de son imagination. Trouvée presque morte, une balle dans la tête, la jeune femme est soignée et tente de retrouver sa mémoire disparue avec un morceau de son crane. Lorsqu'elle quitte l’hôpital et rejoint le monde "normal", elle se rend compte qu'elle ne devait pas être une femme ordinaire... Alors, tueuse en série pourchassée ? victime ? complot de la CIA et enregistrement sécurisés, les pistes se mélangent mais montrent bien en Jane Doe une professionnelle du déguisement, de la dissimulation, de la méfiance... et du meurtre.
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Ilium
En plus, sur Terre, des humains redécouvrent leurs capacités perdues au fil d'une odyssée qui tient du voyage initiatique. La curiosité de l'un d'entre eux, Harman, et la rencontre de la juive errante, Savi, aura tôt fait de bouleverser leurs horizons. Il leur faut alors affronter d'étranges créatures et sauver l'humanité d'une fin horrible.
Enfin, des êtres mal définis, comparables à des robots mais tenant aussi de l'IA, modelés avec des passions et des goûts humains, sont envoyés en mission pour comprendre ce qui cause une activité importante sur Mars. Manhmut et Orphu entament donc leur propre odyssée. Amoureux de Shakespeare ou de Proust, ils forment un tandem féru de littérature et de physique (amours non incompatibles!), humanistes et bien plus humains que ceux qui portent ce nom.
Bien entendu, les histoires se croisent se mêlent et s'emmêlent avec dextérité. Encore une oeuvre très littéraire et très scientifique, encore un grand défi à l'imagination et un bon moment de lecture. De la bonne SF, indubitablement !
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Persepolis
Non, je n'ai pas encore lu la BD de Marjane Satrapi mais je compte bien le faire. Par contre, j'ai regardé le film avec beaucoup de plaisir. Un dessin animé en noir et blanc, très esthétique. L'histoire d'une petite fille qui grandit en Iran après la chute du shah, pendant la guerre du Golfe, qui est envoyée à Vienne avant de revenir en Iran puis de repartir vers la France. Une petite fille qui veut etre prophète, qui porte le voile et qui écoute du rock... et sa famille, les prisonniers, les resistants, les opposants et les autres. Le tout teinté d'émotion, d'humour, de joie et de larmes. A voir absolument !
mardi 3 juillet 2007
Indochine
Samedi, concert sur la Grand place. Après Muse l'an dernier, difficile de relever le défi. Pourtant, super moment...
Je sors toutes les nuits jusqu'au matin,
Je ne suis qu’une fille qui s’éteint,
Tel l'aventurier solitaire
Juste envie d'aller faire un tour en enfer.
Viens-là, viens avec moi, ne pars pas sans moi !
A cet instant et à chaque fois
Je voudrais connaître par cœur,
Non je n'ai pas peur,
A l’heure où l’herbe respire
Où le vent souvent se retire.
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
Je pars, je ne reviendrai jamais
Bientôt le monde m’aura oublié tu sais…
Tout tourne à l'envers,
Plus de marche arrière,
Si je ne reviens pas alors jure-le-moi
Tu me tueras.
A nos secrets à nos trésors
A la vie comme à la mort
On nous oubliera
Ainsi soit-il.
Je sors toutes les nuits jusqu'au matin,
Je ne suis qu’une fille qui s’éteint,
Tel l'aventurier solitaire
Juste envie d'aller faire un tour en enfer.
Viens-là, viens avec moi, ne pars pas sans moi !
A cet instant et à chaque fois
Je voudrais connaître par cœur,
Non je n'ai pas peur,
A l’heure où l’herbe respire
Où le vent souvent se retire.
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
Je pars, je ne reviendrai jamais
Bientôt le monde m’aura oublié tu sais…
Tout tourne à l'envers,
Plus de marche arrière,
Si je ne reviens pas alors jure-le-moi
Tu me tueras.
A nos secrets à nos trésors
A la vie comme à la mort
On nous oubliera
Ainsi soit-il.
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