vendredi 13 juin 2008

Baignade accompagnée


Hier, pas le moral, pas d'envie, pas de livre super en route (et c'est un peu pareil ce soir, ces semaines m'épuisent). Mon regard éteint s'est posé sur ma PAL. Désespoir, tant de livres et aucun titre qui ne me fait vibrer là maintenant. Puis en fouillant un peu, je tombe sur un Brussolo. Pourquoi pas ?

Et une heure plus tard, je sombrais dans un sommeil sans rêves, heureuse d'avoir pu finir mon thriller. Autant annoncer la couleur immédiatement, ce n'est pas le meilleur et on retrouve quelques thèmes chers à l'auteur. Mais il m'a accompagnée et sortie de mon ennui, il n'est donc pas totalement mauvais. Et il rejoint un peu le concept de livre doudou évoqué par Fashion. Sauf qu'il ne s'agit pas d'une valeur sûre mais du refuge d'un soir.

Et l'histoire dans tout ça ? Peg (héroïne des Enfants du crépuscule que j'ai lu il y a bien longtemps et dont je ne retiens qu'une maison de poupées, visiblement effrayante (mais pourquoi ?). Il faudrait analyser ce qui terrifie tant dans ces édifices, ne m'étant moi même jamais remise d'une visite à celle (disparue) du jardin d'acclimatation dans mes (très) jeunes années) vit en Floride (désolée pour les parenthèses, j'en reviens donc à Peggy), exploite un disneyland sous marin, une épave 100% plastique avec personnages figés à la manière de Pompeï (grande classe!) qu'elle fait visiter (en plongée) à des touristes. C'est là quelle découvre un curieux tube rempli d'un liquide transparent. Son copain, Brandon, en quête de sensations fortes, se renseigne sur cet étrange contenu et le teste. En outre, mentionnons le club des dévorés vifs, groupe d'hommes mutilés par des requins qui souhaitent se venger de leur infirmité en torturant un spécimen. Le rapport avec Peggy ? Elle arrondit ses fins de mois en surveillant un aquarium où nagent les sales bestioles. Tout est en place. La fragilité de Peg, la perversité des Dévorés, la bêtise de Brandon... et la drogue qui semble intéresser beaucoup de monde. Un peu d'angoisse, une ambiance (et un sujet) proche du Sourire noir, mais pas de cauchemars pour moi. Se faire un peu peur... délicieux frisson...

5 commentaires:

  1. Brussolo est très doué pour décliner ses thèmes favoris.Je te rejoins aussi dans ce que tu dis sur "le refuge d'un soir".
    Ce genre de livre fait du bien, c'est reposant, presque.

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  2. Malgré la tension accumulée, c'est finalement facile de suivre Brussolo et de se laisser guider dans l'angoisse. Et puis ça ne finit généralement pas trop mal !

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  3. Dans mes périodes pas envie, c'est plus vers de la SF que mes bras se tendent. L'atmosphère sombre d'un polar n'est pas toujours celle qui accompagne le mieux mes humeurs actuelles. J'aspire au rêve...

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  4. La SF... non, pour moi ça demande un effort de comprendre ce nouveau monde inventé par l'auteur. Certes, cela me change les idées mais je ne suis pas immédiatement absorbée par le livre.

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  5. Je me rappelle avoir passé moi aussi un bon moment de "détente" lors de cette lecture ! Rien de tel pour relancer la machine :)

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