Ce court opus est en réalité une préface. Proust y raconte sa vie de jeune lecteur, la lenteur d'un repas quand il interrompt une lecture, la beauté d'une phrase. Il souligne que le livre doit être un support à la reflexion, une confirmation de nos pensées et non une réponse définitive, une opinion à accueillir comme sienne. Le plus simple est certainement de vous citer quelques mots :
"Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré".
"Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré".
Bel extrait !! ça donne envie de se replonger dans les livres de Proust !
RépondreSupprimer... et belle illustration !
RépondreSupprimerC'est la bibliothèque de la belle et la bete ;)
RépondreSupprimerJe me demandais où tu avais trouvé une telle bibliothèque ;-)
RépondreSupprimerCela donne effectivement des envies de Proust !
RépondreSupprimerJe n'avais même pas reconnu la bibliothèque, pourtant superbe !
Proust est un de ces auteurs que je lis petit à petit. Donc que je dois parfois relire pour retrouver le fil. La recherche avance doucement.
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