Me revoilà ! Les heures et les jours ont filé, mon amoureux est à nouveau de l'autre coté de l'Atlantique (réjouissons nous, il ne reste "que" 18 mois avant son retour), je tente de travailler mais ne suis pas très efficace comme en témoigne ce billet.
Je ne sais pas si vous avez aperçu les pub pour la cité des sciences et de l'industrie dans le métro mais elles nous ont donné furieusement envie d'y faire un tour. Notre dernière visite datait d'une dizaine d'années (ce n'est pas le type d'endroit où l'on retourne tous les quatre matins non plus). Plus particulièrement, les deux expo sur l'origine du monde et sur les épidémies nous tentaient. La première est assez longue, manie des concepts parfois complexes, à tel point que je m'interroge sur ce que les enfants peuvent bien en retenir. On commence par la géologie pour comprendre l'origine du monde. Interactif et ludique, le propos est celui d'une enquête. C'est agréable, quand on est habitué à regarder sans toucher, de pouvoir palper, sentir et expérimenter. Vous allez me dire que c'est propre à ce type de musée. Je suis assez d'accord, mais il n'empêche que c'est un vrai plus et que nos musées des beaux-arts devraient pouvoir s'en inspirer. La partie qui suit la géologie concerne les étoiles et l'univers. On passe du cas de la terre à celui des galaxies. Et ça commence à devenir un peu fouillis. On nous apprend à calculer les parallaxes, à observer les réactions chimiques dans le soleil... Ensuite, toute petite parenthèse sur le vide. Puis dernière partie, la plus superflue à mes yeux mais aussi la plus spécialisée : les différentes physiques et leurs points de vue sur la masse, le temps etc. Le discours est plus théorique et j'avoue que si mon compagnon apprenait (il est de formation scientifique pointue), il m'était souvent indispensable pour saisir l'ampleur du propos. Cette expo est assez étonnante car elle veut couvrir tous les champs de la science ce qui embrouille pas mal la perception d'un propos global. Bref, un peu confus.
On a ensuite fait un petit tour à la géode pour une projection en 3D de Fly me to the moon : comment trois mouches participent à l'odyssée lunaire. Sympathique pour les grands rêveurs.
Planétarium avec Collisions cosmiques : magnifique (mais plein de parti pris) film sur la formation des galaxies (oui, on venait pour traiter un thème précis, on adore les histoires d'avant le big bang etc).
Et enfin, après un petit tour du coté des expos permanentes, très bien faites au passage, nous avons jeté un oeil à epidémik. La partie basse de l'expo est composée de témoignages, de fiches techniques sur une dizaines de maladies, de définitions. En gros, c'est l'interview et l'image qui dominent. Peu de propos historique, hélas. Au dessus, c'est un jeu. Vous êtes en 2015 et une épidémie se déclenche. Allez-vous pouvoir l'enrayer ? Epidémik m'a beaucoup déçue, c'est plus un prétexte au jeu, très bien fait par ailleurs, qu'une véritable expo.
Conclusion de la journée ? C'est si beau les étoiles... il y a des jours où l'on regrette de vivre sous le ciel parisien.
Je ne sais pas si vous avez aperçu les pub pour la cité des sciences et de l'industrie dans le métro mais elles nous ont donné furieusement envie d'y faire un tour. Notre dernière visite datait d'une dizaine d'années (ce n'est pas le type d'endroit où l'on retourne tous les quatre matins non plus). Plus particulièrement, les deux expo sur l'origine du monde et sur les épidémies nous tentaient. La première est assez longue, manie des concepts parfois complexes, à tel point que je m'interroge sur ce que les enfants peuvent bien en retenir. On commence par la géologie pour comprendre l'origine du monde. Interactif et ludique, le propos est celui d'une enquête. C'est agréable, quand on est habitué à regarder sans toucher, de pouvoir palper, sentir et expérimenter. Vous allez me dire que c'est propre à ce type de musée. Je suis assez d'accord, mais il n'empêche que c'est un vrai plus et que nos musées des beaux-arts devraient pouvoir s'en inspirer. La partie qui suit la géologie concerne les étoiles et l'univers. On passe du cas de la terre à celui des galaxies. Et ça commence à devenir un peu fouillis. On nous apprend à calculer les parallaxes, à observer les réactions chimiques dans le soleil... Ensuite, toute petite parenthèse sur le vide. Puis dernière partie, la plus superflue à mes yeux mais aussi la plus spécialisée : les différentes physiques et leurs points de vue sur la masse, le temps etc. Le discours est plus théorique et j'avoue que si mon compagnon apprenait (il est de formation scientifique pointue), il m'était souvent indispensable pour saisir l'ampleur du propos. Cette expo est assez étonnante car elle veut couvrir tous les champs de la science ce qui embrouille pas mal la perception d'un propos global. Bref, un peu confus.
On a ensuite fait un petit tour à la géode pour une projection en 3D de Fly me to the moon : comment trois mouches participent à l'odyssée lunaire. Sympathique pour les grands rêveurs.
Planétarium avec Collisions cosmiques : magnifique (mais plein de parti pris) film sur la formation des galaxies (oui, on venait pour traiter un thème précis, on adore les histoires d'avant le big bang etc).
Et enfin, après un petit tour du coté des expos permanentes, très bien faites au passage, nous avons jeté un oeil à epidémik. La partie basse de l'expo est composée de témoignages, de fiches techniques sur une dizaines de maladies, de définitions. En gros, c'est l'interview et l'image qui dominent. Peu de propos historique, hélas. Au dessus, c'est un jeu. Vous êtes en 2015 et une épidémie se déclenche. Allez-vous pouvoir l'enrayer ? Epidémik m'a beaucoup déçue, c'est plus un prétexte au jeu, très bien fait par ailleurs, qu'une véritable expo.
Conclusion de la journée ? C'est si beau les étoiles... il y a des jours où l'on regrette de vivre sous le ciel parisien.
La cité des sciences... j'aimerai y aller un de ces jours. J'espère que ce ne sera pas vain, car je ne suis pas une grande scientifique. D'ailleurs on attendra que les enfants grandissent...
RépondreSupprimerEn tout cas, bon courage pour ta "solitude forcée". J'en profite pour te souhaiter une bonne et heureuse année 2009!
Moi qui ne connais strictement rien en sciences, je crois que je serais perdue dans un tel endroit, trop pointu pour moi. Mais ça ne m'empêche pas d'admirer les jolies photos, et tu sais, les étoiles manquent à toutes les grandes villes... j'ai passé les fêtes à la campagne, et le ciel étoilé m'a totalement éblouie.
RépondreSupprimerJ'espère que tu as programmé un futur séjour bostonien, Praline :-)
Je trouve que tout est assez bien expliqué et ludique au début des expos, mais en général, la fin est plus corsée.
RépondreSupprimerEt pour Boston, hélas, rien à l'horizon pour le moment.