mardi 30 septembre 2008
The serpent on the crown
lundi 29 septembre 2008
Petit prince du désert
Jacques est fou de sa maman, elle est si belle, si classe… Alors quand elle suit un aviateur héroïque pour une croisière, abandonnant enfant et mari, Jacques décide de la retrouver. Il se glisse hors de la maison et rejoint l’aérodrome. Sans se faire repérer, il se dissimule dans un sac de courrier et part pour une mission postale au dessus de l’Afrique. Les premiers jours se passent bien mais tout change avec la tempête et les Maures. Dans le désert, Jacques va découvrir un autre monde et se construire.
Beau livre, un peu court, assez poétique et qui me rappelle mes lectures du Petit Prince.
dimanche 28 septembre 2008
Nouvelles
Conte crépusculaire : Toutes les nuits, le jeune Bob rencontre une femme dans son jardin, avec laquelle il partage de folles embrassades. Il cherche à découvrir l'identité de la belle que le noir abrite et sombre dans les douleurs de la passion incertaine.
Amok : est une relecture. Climatiquement parlant, c'est la chaleur moite de l'Orient, qui porte sur les nerfs et exacerbe les perceptions, les agacements. Un passager clandestin raconte au narrateur l'aventure qui a fait de lui un Amok (genre de fou furieux). Médecin de brousse, une jeune anglaise vient à sa rencontre et lui ordonne un avortement. L'homme veut fléchir cet orgueil, refuse puis, saisi par une étrange affectation, poursuit la fière aristocrate.
La femme et le paysage : Dans un hôtel, l'ambiance est pesante, moiteur d'avant l'orage. Le narrateur semble être le seul à subir ce malaise, cet énervement. Une étrange jeune fille est pourtant en proie au même sentiment. La nuit tombée, il la retrouve dans sa chambre avant qu'une pluie torrentielle vienne nettoyer le paysage et la terre. Nouvelle très sensuelle, aux métaphores très explicites...
La nuit fantastique : Un jeune dandy ne ressent qu'indifférence. A l'occasion d'une rencontre désagréable, il sent son coeur revivre et la joie, la peur, la haine, lui rendent à nouveau le monde perceptible. Cette renaissance n'est possible qu'à la faveur de la nuit qui comporte ses habitués, qui protège ou révèle le narrateur.
La ruelle au clair de lune : Marin allemand égaré dans une ville française, il entre dans une maison close, attiré là par un chant. Il y observe une scène humiliante : un homme est constamment rabroué et moqué par une prostituée. La clef de l'histoire est dans le conte que fait ce pauvre homme au marin. La nuit est ici vecteur d'inquiétude et d'indétermination, elle dissimule l'objet clef de l'histoire, celui qui décide d'une fin atroce ou d'un éternel recommencement.
Ce qui est remarquable ici, ce sont les atmosphères pesantes, souvent sensuelles, portées par l'obscurité, l'orage, la chaleur... Comme toujours, Zweig a su m'enchanter :)
samedi 27 septembre 2008
Cendrillon
Le narrateur se cache sous diverses identités. Il est l’écrivain qui apprend à recevoir éloges et critiques à propos de ses livres, celui qui accompagne la mise en scène de Médée et l’amoureux des pieds cambrés, comme ceux de Margot, des chaussures Louboutin, et de l’automne. C’est l’écrivain des middle classe victime d’une machination. C’est une logorrhée qui tourne parfois à la Angot, et ça, c’est insupportable.
Les alter ego d’Eric ?
Il y a Laurent Dahl, qui travaille et se cultive depuis l’enfance, qui croit au progrès, qui se fait petit à petit un nom dans la finance mais échoue à trouver le bonheur. Incursion dans le monde des hedge fund, cette histoire touche parfois au thriller par son rythme final.
Un autre protagoniste, Patrick Neftel, fait peur. Son père est dans une spirale d’échecs, il rate tout ce qu’il entreprend, souvent par maladresse, par gentillesse ou par léche-bottisme indécrottable. La vie de son fils Patrick bascule le jour où son père se suicide. L'homme devient alors un bon à rien, vulgaire, dégoûtant, à la charge de la société.
Thierry Trockel travaille en labo. Il aime mettre des photos de sa femme, nue, sur le net.
Bien entendu, toutes ces vies se mélangent, dans la narration comme dans l’esprit du lecteur. On retrouve des figures parentales assez similaires chez ces hommes et certains détails, glissés l’air de rien, augmentent les confusions : un tableau dans une salle à manger, un job… On se doute même de certaines communications entre les personnages aux avenirs pourtant bien distincts. Si la construction du livre m’a semblé intéressante, les détails crus, le style, la pseudo théorisation de la middle class m’ont beaucoup agacés.
vendredi 26 septembre 2008
Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil
Est-ce pour autant une histoire sentimentale ou la vie amoureuse d'Hajime ? Pas uniquement. Sa vie universitaire et professionnelle est également parcourue. Mais l'accent est véritablement mis sur l'insatisfaction du protagoniste, sa vie qui s'écoule sans qu'il n'y prenne vraiment goût, sa recherche inlassable de Shimamoto-San dans les femmes qu'il croise. Et bien sûr, lorsqu'il retrouve cette amie, elle reste impénétrable et mystérieuse.
Je me suis demandée pourquoi ce roman avait pu plaire. Le style n'est pas désagréable, quoi qu'un peu froid, les questions demeurent, le personnage est abandonné comme s'il n'y avait plus rien à en tirer. Je reste mitigée, insatisfaite... Quant au titre, c'est une histoire de Shimamoto-San qui en donne la clé et qui métaphorise toute la quête d'Hajime.
jeudi 25 septembre 2008
Suzette et le bon ton
mercredi 24 septembre 2008
Fleurs de Ya-Ya
Mais qu'est-ce qu'une Ya-Ya ? Les Ya-Ya, ce sont quatre amies : Vivi, Caro, Tensy et Necie. Inséparables dès leur enfance, les quatre femmes s'inventent un langage, font les quatre cent coups ensemble, se réconfortent. Ces demoiselles puis mères hors normes partagent une foi proche de la superstition, un gout pour les apéros bien tassés et un esprit de clan. Dans Fleurs de Ya-Ya, ce sont les enfants et les petits enfants qui sont mis à l'honneur. De courts chapitres retracent des épisodes amusants, émouvants ou inquiétants, bref, tout ce qui fait une vie de famille. Des années 30 aux années 90, les générations de Ya-Ya se succèdent, avec un élan et une joie de vivre toujours renouvelés.
Il me semble avoir préféré les divins secrets qui possédait une intrigue globale à ces fleurs, moins intenses.
mardi 23 septembre 2008
Conan Lord, carnets secrets d’un cambrioleur
L’affaire à laquelle ils s’attellent est difficile. Il s’agit de récupérer un tableau gardé dans la grande maison Shelton, ancien lieu de réunion de tous les aristocrates oisifs des années 20. C’est dans cette société toujours imbibée d’alcool ou de drogue qu’eut lieu une série d’assassinats particulièrement effrayants : des femmes de chambres décapitées, dont la tête était posée dans le jardin et le corps assis sur une chaise, les mains sur un abécédaire. Les deux suspects principaux se sont entretués devant un témoin, qui a pu apprendre du mourant l’identité du coupable. Cet homme a choisi de se taire. Avant de mourir, il peint un tableau donnant la clé de l’énigme. C’est ce tableau, qui a porté malheur à tous ses propriétaires, qu’il faut dérober. Le trio s’apprête à découvrir les secrets de la maison Shelton.
Un brussolo qui joue sur le rationnel et l’irrationnel, qui aime les retournements de situation, les fausses pistes. Un bon cru qui fait frissonner !
lundi 22 septembre 2008
Le baron perché
dimanche 21 septembre 2008
Valentino
Superbe expo au musée des arts décoratifs ! Dommage qu'elle soit déjà terminée :(
Que dire ? Des vêtements magnifiques, qui brillent par leur élégance, leur raffinement. Il y a l'incontournable rouge Valentino, ses plissés... Une expo qui donne envie de s'habiller en Valentino parce qu'il donne l'impression de confort, de classe folle, beaucoup de robes ou manteaux sont tout à fait portables, malgré leur originalité. C'est une mode qui sait rester sobre, féminine
samedi 20 septembre 2008
Réveillon à Tanger
vendredi 19 septembre 2008
Arsène Lupin contre Herlock Sholmes
Le célèbre bandit de Maurice Leblanc affronte le détective britannique dans deux aventures : La dame blonde et la lampe juive. Par deux fois, il évite l’arrestation par une ultime pirouette et se fait percer à jour par l’étonnant Sholmes, accompagné du non moins célèbre Wilson (qui se prend tous les coups et n’assiste qu’au début des enquêtes, cloué au lit par un mauvais plaisant).
La dame blonde met bout à bout plusieurs affaires sans lien apparent mais dont Sholmes observe la cohérence : le vol d’un secrétaire contenant un billet (gagnant) au loto, un meurtre, un faux… Les rencontres entre nos deux héros sont du meilleur effet, et il est sympathique de suivre Sholmes sur les traces de Lupin. De plus, comme toujours, une jeune femme intervient dans l’affaire et le romanesque Lupin est décidément galant homme.
La lampe juive, histoire plus courte, se déroule dans une belle maison près du parc Monceau. Un vol semble y avoir été commis par un familier de la villa… et de Lupin. Là encore, Sholmes remonte la piste !
jeudi 18 septembre 2008
Les yeux bandés
A New-York, cette jeune femme vit de très peu. Toujours à la lisière de la pauvreté crasse, elle accumule les petits boulots et les rencontres étranges. Le premier volet de ce livre conte justement l’un de ces jobs : "descriptrice" d’objets étranges pour un homme aux multiples pseudonymes. Le second volet traite de son expérience de modèle pour son ami Georges, photographe déroutant. C’est aussi là que son ex, Stephen, apparaît dans tout son mystère, jeune poseur assez désagréable. L’avant dernière partie concerne ses migraines chroniques et son hospitalisation. Quant à la quatrième et dernière, elle fait le lien entre les divers épisodes. Elle décrit plus précisément sa relation idolâtre avec un professeur, son travail de traduction et sa misère. Travestie en homme, les cheveux rasés, elle erre dans les bars louches et tente de se rassurer…
Un roman qui m’a vraiment beaucoup plu, dont je retranscris mal la force des caractères, des situations et des mots. Et le style porte tout cela merveilleusement, entre clarté et malaise permanent !
mercredi 17 septembre 2008
Dictionnaire amoureux du Louvre
mardi 16 septembre 2008
Tom est mort
lundi 15 septembre 2008
Le journal d’un séducteur
A partir du moment où il croise une jeune fille, Cordélia, il souhaite la retrouver et la mener où il le souhaite. Pour cela, il ne ménage pas sa peine, se sentant amoureux. S’introduisant dans le cercle de ses amis, devenant proche d’un garçon qui aime la jeune fille, faisant mine d’être insensible à ses charmes et passionné par l’économie agricole (dada de la tante de Cordélia), il cherche à la vexer par son indifférence, la connaitre et l’intriguer. Puis la prenant par surprise en demandant sa main, il l’isole. Les fiançailles prononcées, lettres et gestes qui soufflent le chaud et le froid finissent de désorienter et d’attacher la belle. Prônant l’amour libre, elle rompt les fiançailles et se précipite à sa perte, entraînant la fuite et le dégoût du séducteur.
Apologie de la fausseté pour faire s’exprimer chez la jeune fille les plus beaux mouvements de son âme, son premier et unique amour… Un homme que l’on déteste mais dont on admire les calculs, justes et efficaces.
dimanche 14 septembre 2008
L’enfer du bibliophile
Le narrateur, fou de beaux livres, de premières éditions autographes, de lettres originales, va vivre une journée infernale. Menée chez les bouquinistes par un étrange compagnon, il se retrouve avec une série de livres plus mauvais et inintéressants les uns que les autres. Ensuite, ce mauvais génie le suit dans une vente publique où notre narrateur se porte acquéreur des plus mauvais et insignifiants ouvrages pour des sommes phénoménales. Le petit monde des bibliophiles se gausse de ce pauvre homme, honteux et ruiné !
-->Un ouvrage plein de malice, à lire comme transition entre deux gros pavés.
samedi 13 septembre 2008
L'ignorant bibliomane
Petit texte assez court édité par les éditions Sillage, il accumule les comparaisons qui tendent à ridiculiser les acheteurs compulsifs. Un thème intemporel ?
vendredi 12 septembre 2008
L’habit ne fait pas le moine
La seconde nouvelle, qui donne son titre au recueil, se passe dans un tout autre milieu, un lycée. Le héros fait connaissance avec deux fortes têtes, Albie Pelagutti et Duke Scarpa, tous deux fichés comme jeunes délinquants, ayant connu diverses maisons de correction ou prisons. Le narrateur relate quelques épisodes de cette scolarité un peu particulière.
Deux nouvelles sympathiques, pas folles, mais qui donnent envie de lire des romans de Roth. Un style agréable.
jeudi 11 septembre 2008
La tempête
mercredi 10 septembre 2008
Nouvelles orientales
Une série de nouvelles qui ont l’allure de contes. Un ensemble poétique où la mort est présente, partout. L’Orient ? Grèce ou Japon, des empires exotiques, ces seuls endroits où de telles merveilles peuvent arriver. Ce recueil admirable de Yourcenar contient :
Comment Wang-Fo fut sauvé : histoire d’un peintre que l’empereur veut condamner à mort ou la vie d’une peinture.
Le sourire de Marko : comment vérifier si un héros est bien mort ? sa veuve a des tas d’idées ! Drôle et méchant.
Le lait de la mort : une mère emmurée vive nourrit son petit. Affreusement touchant. Crée une origine réelle aux légendes et superstitions populaires.
Le dernier amour du prince Genghi : un homme aux mille femmes se retire loin d’elles, pour vieillir sans bruit. Une concubine le suit et le séduit à maintes reprises. L'amour fou. Et les ruses qu'il inspire. Et combien il peut être négligé.
L’homme qui a aimé les néréides : est devenu fou. La mythologie moderne.
Notre-Dame-des-Hirondelles : comment un moine repousse les nymphes et autres divinités païennes. Un très joli conte sur l'intolérance, les forces vives de la nature, l'acceptation de la différence.
La veuve Aphrodissia : Kostis est mort. La veuve du pope pleure un fantôme, lequel ? Entre le mari et l'amant, et la mort de l'un par l'autre, il y a de quoi perdre la tête.
Kali décapitée : divinité indienne aux multiples rencontres. Texte très étrange...
La fin de Marko Kraliévitch : dans l’auberge, il y a un petit vieux. Son identité est secrète. Il part avec Marko. Mais ces deux là ne risquent pas de revenir un jour.
La tristesse de Cornélius Berg : souvenirs d’un peintre à Amsterdam. Atmosphère à la Rembrandt.
mardi 9 septembre 2008
Odeur du temps
lundi 8 septembre 2008
Dracula
Le héros, Jonathan Harker, se rend pour des tractations immobilières dans une région éloignée des Carpates, chez le comte Dracula. Témoin d’événements très bizarres et retenu prisonnier dans le manoir du comte, le jeune homme décide de tenir un journal et tente de contacter sa fiancée demeurée en Angleterre. De son coté, la demoiselle, Mina, rejoint son amie Lucy sur la côte. Là, elle observe d’étonnants phénomènes. Lucy change soudainement suite à une escapade nocturne pendant laquelle elle a été mordue au cou. Il se trouve que Dracula a acheté une propriété dans la ville où se sont retrouvées les deux jeunes femmes. La santé de Lucy décline rapidement et ses amis décident de faire appel au professeur Van Helsing pour la soigner. Cet esprit vif comprend rapidement la cause du mal. Parallèlement, Jonathan a réussi à fuir et a épousé Mina. Celui-ci est très différent, timoré, malade. Il croit avoir rêvé son séjour. Hélas ! L’état inquiétant de Lucy le replonge dans l’univers du vampire.
Ce classique de la littérature gothique fut une excellente surprise. Dans cet épais bouquin, lettres et journaux intimes alternent conférant à l’ensemble un aspect très réaliste voire quasi scientifique. Une réussite !
dimanche 7 septembre 2008
De l'injustice des alphabets
A...ARAGON, Aurélien
B...BONTE, Jane Eyre
C...COHEN, Belle du seigneur
D...DUMAS, Les trois mousquetaires
E...ECO, Baudolino
F...FERNEY, La conversation amoureuse
G...GARY, Les cerfs-volants
H...HUGO, L'homme qui rit
I...
J...
K...KAFKA, Le procès
L...LACLOS, Les liaisons dangereuses
M...MISHIMA, La mer de la fertilité
N...
O...ORMESSON, L'histoire du juif errant
P...POE, La chute de la maison Usher
Q...
R...RACINE, Andromaque
S...STENDHAL, La chartreuse de Parme
T...TOLKIEN, Le seigneur des anneaux
U...
V...VIAN, L'écume des jours
W...WEI, Fleurs de Chines
X...XINGJIAN, La montagne de l'âme
Y...YOURCENAR, L'œuvre au noir
Z...ZOLA, La faute de l'abbé Mouret
Je vous l'accorde, mes goûts n'ont rien d'original... (et cette Vénus de Cranach ? Je l'aime bien aussi, na !)
Je passe le flambeau à Arsène, Anjélica et Anne. Et pour la suite de l'alphabet, on attendra le prochain tag.
Le treizième conte
samedi 6 septembre 2008
Wall-e
« Evveee… »
Voilà l’essentiel des dialogues du dernier Disney.
Et pourtant, la magie opère ! Wall-e est un petit robot aux attitudes curieusement humaines. Abandonné sur une terre désertique, il compacte les ordures le jour et regarde ses trésors (films, ampoules, casse-tête et autres créations humaines) la nuit. Tout change avec l’arrivée d’un joli robot, profilé comme un mac, rapide, gracieux et… armé. Difficile de faire connaissance avec quelqu’un qui vous tire dessus au moindre mouvement !
Quand la rencontre a lieu, la demoiselle, Eve, découvre les secrets de Wall-e et parmi eux, une plante. Eve a alors une curieuse réaction, elle l’enferme et devient muette. Wall-e, amoureux transi, la suit lorsqu’un vaisseau mystérieux l’enlève vers d’autres galaxies.
Un joli petit Disney, très poétique, un peu moralisateur sur « sauvons-la planète » mais terriblement attachant.
vendredi 5 septembre 2008
La physique des catastrophes
Dominique
Je n’ai pas adoré ce classique de Fromentin. A vrai dire, je trouve qu’il est très proche de beaucoup de textes du XIXe, mais il ne brille ni par son style, ni par son thème, bref rien de follement original.
Le narrateur fait connaissance avec Dominique lors d’une partie de chasse et devient son ami au fil de leurs rencontres. Un soir, Olivier, meilleur ami de Dominique, lui envoie un mot, lui apprenant qu’il a essayé d’attenter à ses jours inutiles mais n’a pu que se défigurer. Cet événement déclenche une véritable logorrhée chez le héros. Celui-ci raconte son adolescence en compagnie d’Olivier, ses émois amoureux devenus passion pour Madeleine, cousine de son ami. Dégouté de la ville et de ses déconvenues, Dominique et Olivier choisissent une vie de gentilshommes campagnards, peu convaincus du sens à donner à leur vie.
Un roman que je n’ai pas trouvé très vif, ni même piquant, mais plutôt geignard… Fromentin a bien fait de se consacrer à la peinture (quoique sans originalité non plus) plutôt qu’à la littérature.