jeudi 25 février 2010

Le lycée des artistes

C'est la période des mauvaises pioches. Ce livre de Parisis n'a eu pour moi aucun intérêt.
Ce petit et fort heureusement court roman raconte une année d'hypokhâgne à Sceaux. Une année où notre narrateur, interne pour quelques mois de prépa, va voir remise en question sa place de premier de la classe. Une année où les filles seront moches, ou inhumaines, ou infidèles. Une année où les discussions et les revendications s'imaginent novatrices. Une année de travail. Une année de découvertes. Une année pour échapper à la fac et à la médiocrité de la classe moyenne de banlieue. Une année érotique. Une année d'échecs. Une année de dissertations. Une année de textes éventrés. Une année d'hypokhâgne isolée, sans sa grande sœur la khâgne.
Une année contée avec une plume rageuse, dure, moderne et vulgaire. Une année qui ne m'a pas touchée. Une année dont le héros est un insupportable prétentieux. Une année où l'on casse. Une année qui ne méritait même pas d'être rapportée. 
Une lecture inutile, un style exaspérant et des personnages déprimants. Passez votre chemin.

2 commentaires:

  1. Moi aussi, la balance penche plus du côté mauvaise pioche depuis quelques mois ... heureusement qu'il y a quelques coups de coeur qui ressortent du lot de temps en temps. J'espère que ce sera ton cas très bientôt !

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  2. J'espère... pour le moment, c'est pas encore ça.

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