Mon amoureux me tannait depuis des années pour que je lise ce Werber, l'un des rares qui manquent à ma connaissance de sa bibliographie. J'ai donc décidé que c'était le moment. Il m'avait assuré un effet de surprise extraordinaire à la page 190. En vrai, la réponse est page 281. Enfin, si c'est une réponse...
Vous voulez peut-être savoir de quoi il est question. De l'origine de l'humanité, en toute simplicité. D'où venons-nous ? est le leitmotiv de ce roman.
Il débute par une confession puis un crime. Le professeur Adjemian est retrouvé mort dans sa baignoire. Peut être ses recherches sur le chainon manquant gênaient-elles quelques collègues ? En tous cas, Lucrèce Nemrod, journaliste rousse et aventurière dans l'âme en fait le sujet de son prochain article.
Elle est aidée par Isidore Katzenberg, journaliste scientifique retiré.
En remontant la liste des proches du professeur, les deux chercheurs vont découvrir les théories les plus diverses sur l'origine de l'humanité. Et un certain nombre de meurtriers potentiels...
En outre, nous suivons l'histoire parallèle de IL, notre lointain ancêtre du fin fond de l'Afrique. C'est assez étrange les rites tribaux...
En gros, une histoire sans trop de surprise, qui joue sur des effets à chaque fin de chapitre mais lasse un peu quand on commence à connaitre les écrits du bonhomme. Contrairement à mon amoureux, je n'ai pas trop aimé et je n'ai pas trouvé la révélation de la page 281 très étonnante. A vrai dire, c'était déjà bien amené par une scène précédente. Sans plus, donc.